samedi 22 septembre 2012

Long time not seen...

Hello, hello, ça fait longtemps :) Plaisir de revenir ici ... et en même temps je passe en coup de vent. Depuis Juin, j'ai pris des vacances, changé de travail, découvert un amoureux, pris le temps de vivre, rompu une amitié, fait des cartons, changé de lieu de vie, défait des cartons et pas mal regardé des cartons aussi lol
La coupure d'internet a été fortuite au départ, puis choisie, sans bien savoir pourquoi. Une évidence que j'ai suivie. Elle a fait suite assez naturellement avec ma rupture d'il y a plusieurs mois avec les rencontres légères. J'ai pris mon temps pour des choses simples. Pris mon temps résolument pour rencontrer et découvrir cet homme qui se disait amoureux de moi depuis notre première rencontre... 

Je pense que le fil principal a été le changement de lieu et le grand nettoyage qu'il a déclenché. Si le nettoyage (comprendre tris forcené, passages en déchetterie, recyclage etc) a été long, très long, à la mesure des années d'accumulation, des années où je ne voulais pas remettre les mains dans le passé - il a eu l'effet d'une douche et d'une chasse d'eau cumulées :) Fraicheur et vidange lol. C'est venu petit à petit, mais c'est vrai que je me sentais plus légère après, dans le nouveau lieu. La coupure finale de mon couple précédent, alors même que je ne me sentais plus tenue par le passé, le changement a marqué un temps et m'a permis une autre ouverture. Encore plus sereine. 
Et ça tombait bien parce que côté travail, le grand chambardement, accrochez-vous au pinceau, j'enlève l'échelle... et en parallèle, cette rencontre. 

Cela a été étrange pour moi d'être face à sa certitude immédiate et absolue, et moi dans le doute, l'hésitation. C'est si simple le coup de foudre... si étrange de ne pas tomber amoureux, de ne pas être entraîner à toute vitesse mais de glisser doucement dans l'amour. Et en même temps, cela me rassurait de ne pas dépendre de lui, de ne pas manquer. Bien sûr, sans le vouloir j'ai comparé à mon amour d'avant, à ce coup de foudre, j'ai douté d'être amoureuse. Et j'ai choisi d'explorer le "slow" amour, de prendre le temps de voir où cela me menait. D'apprivoiser cet homme, son monde, sa façon d'être, mes ressentis et sentiments. 

Je sais que je suis bien avec lui quand je le vois, que l'on cherche nos marques aussi mais que les choses sont  simples malgré la distance et le fait qu'on ne se voit qu'une à deux fois par semaine. J'avoue que je n'aurais pas choisi ce rythme, que parfois je me suis posée des questions (suis-je la maîtresse ? a-t'il une régulière etc. ?). J'avoue ne pas avoir donné ma confiance, avoir observé, sans tomber dans la parano, juste comme un possible. Ce possible a été gommé par touches successives, parce qu'il m'a présenté à ses amis tout de suite, souvent, naturellement... 

J'ai failli clore ce post en oubliant de parler sexe... mince alors... comme quoi :)  Dire que j'aime faire l'amour avec lui, forcément. J'aime son touché, sa forme, son sexe... je suis bien tombée, moi qui les aime bien équipés... j'aime surtout son mélange de douceur, de respect, son envie insatiable de moi, le plaisir qu'il me donne avant de prendre.
Voilà pour la tranche de vie résumée :) J'aime à feu doux, sans flamboyance, sans impératif, sans manque et c'est reposant.

lundi 11 juin 2012

Concentré...


Peu de temps pour écrire en ce moment, peu de temps pour lire aussi. Pas d'accès à Internet régulier non plus.. ou en tout cas pas d'accès à Internet pour moi, en privé, en intime. Vous me manquez mes lectures, mes plumes... Vous me manquez aussi vous qui passez et me laissez quelques mots. Mes confidences aussi … mes réflexions... J'embryonne sans transformer, j'embryonne dans ces moments où l'on approche du sommeil, où étrangement mon cerveau se met à raconter, à creuser, tourner. Mais bien trop claquée pour ouvrir l'ordi et mettre par écrit malgré l'envie. Je suis dans une ligne droite, dans une nécessité, dans une de ces périodes de vies où l'on de discute pas, où l'on agit, on aligne les actes les uns après les autres. Rien de grave, des changements nécessaire, des changements à assumer, des nouveautés, des portes du passé à refermer, enfin. Enfin, avec la joie de passer à autre chose, résolument.

Je suis aussi sans doute dans une période de passage, je ne sais pas avec certitude s'il s'agit d'une passerelle, d'un pont, d'une rampe... On verra bien. Affectivement, je suis peut être au début de quelque chose. Quelque chose que je ne crois pas vous avoir raconté... quelque chose que je suis un peu en peine de qualifier car cela existe... un peu... si peu... mais peut être est-ce mieux. Je m'interroge comme souvent sur ce que je ressens, sur l'écho que je perçois. Que se passe-t'il ? Qu'est-ce que je ressens ? Bien du mal à qualifier.. faut-il qualifier, mesurer d'ailleurs... Je ne sais pas... par réflexe je tente de temps en temps et la plupart du temps je me laisse aller... ressentir... suivre. Une chose est sûre, je ne m’emballe pas, je ne suis pas sous emprise, ni subjuguée par un coup de foudre. Et cela me rassure, me conforte. J'aime assez cette sensation surprenante d'être attirée par quelqu'un sans dépendance. Moi et mon tempérament immersif... c'est reposant et à la fois déstabilisant. J'ai l'impression de pouvoir arrêter quand je veux, de ne pas encore être attachée... Peut-être suis-je en train de me retenir ? Peut-être ne serais-je pas vraiment amoureuse  ? Nous verrons. J'aime qu'il prenne soin de moi, qu'il me dise son attachement et pour une fois ne pas être celle qui souffre et dépend de l'autre. Pas que je souhaite qu'il dépende de moi, mais juste que j'aime que cela soit apaisé, qu'il ne me manque pas, que je puisse respirer, vivre à mon rythme, avoir d'autres priorités. 

Par contraste cet apaisement me ramène au passé, aux moments de conflits avec mon ex, ces moments rare de dispute ou la communication se rompait et où je paniquais, je perdais pied, perdais le souffle, mes repères et souffrais d'une terrible sensation de manque de perte physique. Avec le recul je me rends compte combien cette dépendance me pesait parce qu’incontrôlable, parce que ne permettant aucun recul, parce que cette tenaille me prenait aux tripes et me brouillait la vue. Oui, aujourd'hui j'aime autant ne pas subir la passion. On verra bien... lui ou un autre... lui s'il le veut bien... s'il sait lâcher du lest quand il le faut, s'il sait être patient car sans être sur la défensive, je ne donne rien cadeau. Je sens que je ne passerais pas grand chose, aucune envie de me retrouver attachée à un boulet parce que j'ai envie d'un compagnon. J'ai envie d'un homme autonome, responsable, je zaperais ceux qui ne me conviendrons pas, je croquerais entre temps des hommes calins pour le plaisir et l'équilibre. Plus envie de complicité ludique, physique et cérébrale que de passion dévorante et du mirage de la fusion. Peur de me brûler ? Sans doute. Mais gageons que les choses seront différentes forcément et que je suis bien décidée à faire attention à moi et à ne prendre que le meilleur.

jeudi 31 mai 2012

Les mystères d'internet... (ou mes sandales en plastique à moi)

Je profite du récent post de MarieH2O pour rebondir sur son tube  inusable : "mes sandales en plastique" et partager non seulement mes sandales à moi, mais aussi mes casseroles et quelques inattendues. 

- "daily bread brunch paris" ... je plaide coupable j'ai commis une Ode au brunch en pastichant le nom d'une célèbre marque et écrivant (daily bread). De la à router des américains sur mon blog....???
- "joueravecfantase"... Connais pas Fantase, jamais joué avec lui
- "sex femme zex"... Citron ? 
- "alice ça glisse chaude" .... euh... oui Francky bien sur... mais pourquoi moi ?
- "petitcoup" ...là... je vois pas.. j'ai dit ça moi ? ou alors c'est vous ?
- "obsédé par mon penis" ... ça tombe bien j'en ai pas.
- "quelle signification sexuel a la levrette debout" - oui c'est vrai tien.... alors ? Plus de domination ou plus de régression dites-nous Saint Google....?
- "femmes n'aiment pas que la fellation dure longtemps" euh... pas ici en tout cas, il doit y avoir erreur Mister Google. Mais c'est clair qu'il faut un truc spécial (complicité, excitation réciproque...) pour pourvoir jouer longtemps en fellation...

Bon, et rayon je-sais-parfaitement-pourquoi-ça-arrive-sur-mon-blog, on trouve:

- "le black m'invite à zouker"... oui ? oui ? ou ça ? moi !! ici !!! ici !!!
- "ma femme zouk et baise aux Antilles"... l'avez-vous retrouvé grâce à Google ?
-" levrette" -- ah oui, à je revendique... je signe et je persiste :)

C'est rien de dire que certains visiteurs arrivent sur ce site par des voies pour le moins mystérieuses... ou impénétrables. Saint Google, éclairez-nous...

jeudi 24 mai 2012

Bon sang, mais c'est bien sûr...

Avec sa Citation du jour, Mariposa L vient d'éclairer ma lanterne de façon magistrale : moi qui cherche-sans-chercher-pour-mieux-trouver-sans-doute un compagnon de vie, un compagnon de jeux, moi qui bouquine tout ce que je peux sur la toile et ailleurs pour ouvrir mon horizon et tenter les choses autrement...

J'ai manqué à la règle numéro 6 en imaginant trouver UN compagnon alors qu'il faut semble-t'il être beaucoup, beaucoup plus ambitieuse ! Arggg...




dimanche 20 mai 2012

Madame rêve ... (dédicace)


Peu de temps pour poster sur ce blog... je suis dans les travaux jusqu'au cou sur fond de musique. Et l'autre jour en décollant du papier peint j'ai pensé à Melle AutoSatisfaite avec évidence sur cet extrait de l'album "Climax" d'Alain Bashung.

Madame rêve d'atomiseurs
Et de cylindres si longs
Qu'ils sont les seuls
Qui la remplissent de bonheur
Madame rêve d'artifices
Des formes oblongues
Et de totems qui la punissent

Rêve d'archipels
De vagues perpétuelles
Sismiques et sensuelles

D'un amour qui la flingue
D'une fusée qui l'épingle
Au ciel
Au ciel

On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin
On est loin

Madame rêve ad libitum
Comme si c'était tout comme
Dans les prières
Qui emprisonnent et vous libèrent
Madame rêve d'apesanteur
Des heures des heures
De voltige à plusieurs

Rêve de fougères
De foudres et de guerres
A faire et à refaire

D'un amour qui la flingue
D'une fusée qui l'épingle
Au ciel
Au ciel

On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin
On est loin

Madame rêve
Au ciel
Madame rêve
Au ciel
Madame rêve

lundi 7 mai 2012

Mon Everest...

En ce moment, malgré les doutes, les recherches, les tâtonnements, les essais... j'ai l'impression que je progresse sur l'ascension de mon Everest personnel. En quatre ans d'essais, d'interrogations, d'explorations, sans méthode au grès du vent. Après de multiples post ici, lectures ailleurs, lectures des commentaires ici, je réfléchis, je ré-écris... et une nouvelle pièce se met en place.
Simplement, ces mots connus, lus, relus, prennent enfin tout leur sens, je n'ai pas le choix, je dois rester moi et arrêter de me cacher, de masquer, de tenter de correspondre à une image type que moi seule imagine. Il n'y a pas de standard, de référence universelle. je ne serais jamais standard, classique. On ne peut pas plaire à tout le monde et c'est tant mieux car si j'aime les gens, j'aime avant tout ceux qui ont du caractère, des choses à dire, des convictions, des messages et de l'écoute. 
Le libertinage a été une façon de redécouvrir une partie de moi que j'avais masquée, de l'assumer. Il me reste à mélanger tout ça, à arrêter le "monde parallèle' qui me pèse en ce moment, à continuer à tâtonner en réel, à tenter des rencontres autres... et voir venir. Après tout, ce que j'adore c'est découvrir des gens.. allons-y.. à donf.
Et en ce moment... la loi des séries fonctionne à plein. Après des semaines de rien, de sans plus, de lassant. Je passe des moments sympa en série... en libertinage express il y a peu, je me suis fait un ami atypique qui testouillait du site libertin, en rencontres de boite de nuit, je fait en ce moment la rencontre d'un gars cool, intéressé mais y mettant les formes et c'est bon.  Et j'ai aussi revu une rencontre d'il y a 2 mois, un week end, je suis passée le voir chez des potes à lui et nous sommes allés danser ensuite.  C'était délicieux... j'ai adoré qu'il me demande la permission de m'embrasser après des heures passées à danser, j'ai adoré qu'il garde ses distances juste ce qu'il faut malgré l'envie. 
J'ai adoré me retenir tout en ayant très envie de craquer, adoré qu'il comprenne que j'avais envie... que se soit le genre de mec qui parle de ses ressentis, de ses envies, de ses sentiments. Surprenant, presque désarçonnant un homme qui communique, qui parle de ses émotions et envies. Qui a su lire mes miennes d'envies aussi et me dire ce qu'il en pensait. Nous avons passé la nuit ensemble et pour une première fois c'était bon...  Envie de suivre ce fil... de voir où il me mène.
Et en même temps, envie de revoir mon câlin préféré, de poursuivre nos explorations, de profiter de ces moments riches et pleins... Je veux tout :)