dimanche 5 février 2012

J'ai été à la fête...

J'avais très envie de cette journée détente et plaisir à deux... j'en parlais sur mon billet précédant Anticipation... Anticipation... (Merci Aurélie pour m'avoir donné ce titre dans ton commentaire). Et oui c'était trop court... mais que c'était bon. Alors, voici les ingrédients pour ma recette d'une journée fête réussie.

Les ingrédients de base (indispensables bien entendu et ne lésinez pas sur la qualité):
  • un compagnon de jeu que vous connaissez bien - Pas d'improvisation à ce sujet, c'est lui l'élément essentiel à ces réjouissances. Bien vous connaître garanti de s'amuser de tout, de rien, de pouvoir rebondir sur des discussions passées et réaliser quelques jeux évoqués précédemment, de ne pas se crisper à vouloir surcharger cette journée, de se laisser de l'air pour improviser, de se laisser libre de vivre et non simplement de jouer ce qui a déjà été imaginé.
  • du temps - Soyons clair, vous en manquerez forcément. Mais c'est sans doute cela qui fait aussi la magie.
  • un lit et sa salle de bain attenante - ne mégotons pas.
  • une huile de massage
Les ingrédients accessoires, ceux qui dépendent de vous deux, de l'instant, du sens du vent:
  • un centre de bien être (pour nous c'était directement dans l'hôtel, sauna, hammam, piscine)
  • un restau partagé à deux histoire de se remplir le ventre juste ce qu'il faut pour "tenir" sans troubler la fête, histoire de parler, échanger, renouer le contact de visu doucement, à notre rythme, sans faire passer l'autre à la casserole in-petto
  • l'huile de massage était pour nous au chocolat et mangeable
  • un jeu de cartes à gratter que j'avais acheté il y a quelques mois en prévision de notre prochaine rencontre, par ce que nous sommes joueurs tous les deux et que j'étais curieuse d'expérimenter certaines choses avec lui.
  • des préservatifs et du gel

Nous avons donc commencé la journée tout doucement, à feu doux, en nous rencontrant sur Paris, pour improviser un repas simple dans un pub sur les coups de midi. Le froid était mordant, nous avons fait un choix rapide, mangé des pâtes en dégustant chacun une bière légère. Quasi sprinté, transis de froid, jusqu'à nos voitures respectives pour prendre la route et nous retrouver à Roissy à l'hôtel où il avait réservé la chambre. Nous avons pris possession de la chambre, attrapé un maillot de bain et ouste, direction le centre de bien être et surtout la chaleur du sauna histoire de rattraper la température extérieure  :) A l'accueil, une cohorte d'équipages d'Air France, mais le centre de soin lui même est vide, le sauna est bouillant et la piscine accueillante... Nous avons joué les crêpes sagement, une petite heure, en nous tenant bien, en profitant du simple plaisir de la chaleur, entrecoupée de douches. Puis quelques brasses dans la piscine à débordement (pour le plaisir des oreilles dès que l'on nage un peu) et enfin nous sommes étalés dans un genre de solarium sans soleil ni lampes le temps de prendre un petit thé à la menthe.


L'idée d'un massage s'impose et devient de plus en plus insistante. Il suffirait de demander, des professionnels sont disponibles. Mais... nous avons le plaisir de savoir et d'aimer masser tous les deux... donc... un regard, un hochement de tête et hop nous nous habillons rapidement au vestiaire, retour à la chambre.

Et ma fête a décollé à ce moment là... après qu'il ait exigé d'être le premier à masser et déployé une serviette sur le lit... après que je lui ai sorti ma nouvelle huile de massage comestible au chocolat en lui en vantant la fluidité, le contact sur la peau et la sensation de chaleur. Il me masse doucement, s'appliquant à bien chauffer l'huile. A chaque fois qu'il pause ses grandes mains sur moi, c'est un plaisir, la chaleur irradie. Je crois que le meilleur c'est le plaisir qu'il prend à suivre mes courbes, à caresser. Il suit son envie, il y passe un temps fou, il aime ce contact et ce plaisir qu'il ressent bat toutes les techniques. J'aime ses doigts fermes sur ma nuque et le lui dit, j'aime ses paumes sur mes reins et l'effet hypnotisant de ses mains qui remontent de mes pieds sur mes fesses. C'est à ce moment là qu'il ne résiste plus à l'envie de goûter l'huile... et de me manger délicatement. Il lèche mon dos, mes fesses à petits coups de langue, mes jambes, ma nuque. C'est doux et chaud, puis froid avant qu'une autre sensation douce et mouillée surgisse ailleurs. Et le rythme s'emballe, il me goûte à pleine bouche. Il descend fermement vers des zones plus intimes qu'il arrose de chocolat huilé, nettoie, aspire à pleine bouche de façon gourmande. Je ne suis plus que plaisir de suivre sa langue, sans volonté, sans autre existence que cet abandon à ressentir son plaisir. Il me retourne sur le dos et décide que finalement il aime mieux me déguster nature. Mon sexe occupe toute son attention un long moment... puis il remonte le long de mon ventre, mes seins, avant de m'embrasser à pleine bouche.
Il glousse, il ronronne, il me dit combien de pouvoir me toucher, me goûter le rend fou de désir, fou de plaisir. Il me dit combien me goûter lui donne envie de me prendre et combien, il aime, à la foi,  faire durer ce plaisir et la sensation de frustration. L'envie est forte comme une urgence, un manque. Nous nous sentons bien, lovés l'un contre l'autre. Sa peau a aussi un goût de cacao par effet buvard. L'urgence revient et nous sautons dans la douche, à deux pour nous débarrasser de l'huile. Savonnage crapuleux sous la douche, rinçage soigneux, épongeage canaille, course jusqu'au lit et... le temps de fige doucement en reprenant une position lovée... se fige pour quelques secondes le temps que ma main s'égare sur son sexe érigé. Et son envie et la mienne se rejoignent en une longue fellation. Son corps vibre, se tend, frissonne. Il me dit l'effet explosif des sensations que lui donne ma langue, il me dit la difficulté qu'il éprouve à se contrôler en voyant mes lèvres autour de son gland, il me dit l'incroyable impulsion de me prendre quand je l'avale profondément. Et soudain il n'y tient plus, un préservatif, un peu de gel et nous plongeons à deux dans les sensations tendres, puissantes. La puissance de son orgasme me surprend. C'est une joie, c'est incroyablement puissant, long, il vibre de longues minutes, sur moi. Et pour moi c'est un bonheur d'y être pour quelque chose. ( La suite )

Quelques références: Pour les curieux l'huile de massage c'est la gamme Shunga en photo ci-dessus, un pur plaisir pour masser.

7 commentaires:

  1. Ravie de t'avoir inspirée le titre de ton billet.
    J'ai aimé te lire et ton histoire m'a rappelé une histoire de massage que j'ai vécu et raconté également.
    J'aime ces rencontres intimes et éblouissantes.
    Je crois que tu ne souffres pas du froid qui règle sur le pays en ce moment !
    Bonne fin de journée.

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  2. Merci, Claire, pour ce message qui me réchauffe le cœur ... Tout ça me donne quelques idées ...

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  3. @Aurélie: ma foi... la température est (snif) redescendue depuis... mais oui éblouissant est le terme. Et le reste semble terne si on y prend pas garde.
    Bonne fin de week end à toi aussi

    @Kay: ravie si cela t'inspire des rdv éblouissants ;)
    Au plaisir de te lire

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  4. Anticipons, oui! mais ne ratons pas le départ...
    Claire, me revoilà presque en bon état;
    BISSES?
    ULYSSE

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  5. Coucou Ulysse - ravie de te lire... :)

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  6. Sublime ! Encore un texte qui réchauffe au coeur de ce février glacial !

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    1. Merci Melle AS de ce compliment... car côté réchauffement vous semblez bien maîtriser la chose :)

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