lundi 30 janvier 2012

A l'étroit......

Il y a peu je pleurais pour une rencontre différente de mes rencontres libertines... une rencontre sérieuse... une rencontre où les possibles seraient plus larges.... et là... je me sens...à l'étroit... un peu... enfin.. je me sens.. je ne me sens pas en fait. Par où commencer...? Ma foi, en désordre... Vous assurerez à la lecture, j'ai confiance :)

J'ai fait une rencontre en discothèque (oui j'aime danser et pour ceux qui auraient ratés qques épisodes, j'ai depuis septembre décider d'arrêter d'attendre qu'une copine m'accompagne... je me sors comme une grande seule). Donc, rencontre en discothèque oui... et lol pour le détail c'est pas une mais deux morts que j'ai fait ce soir là... voir plus j'ai encore eu des touches hier soir... mais bon trêve de dérive rédactionnelle... revenons à dimanche dernier. J'avais un atout dans la manche dont je sous estimait l'importance: bien dans ma tête certes, bien dans mon fut, mon petit haut camaïeu moulant... et aussi ayant décidé d’étrenner des bottines Kokaï achetées en solde l'avant veille (euh... je suis pas super fan de talons... enfin.. fan à lécher les vitrines oui... mais pas passé ma licence-talons donc j'avoue plus regarder que pratiquer. Et là j'avais craqué sur la couleur framboise écrasée, la ligne... bref... accidentellement-subtilement assortie au-dit-haut-moulant-camaïeu.. j'étais simple et sobre mais...hum... mes lignes attiraient le regard pour dire le moins. Bon... Jusque là c'était voulu et le fruit de semaines de essais-erreur. L'ingrédient auquel je ne m'attendais pas et qui m'a prit par surprise était l'effet talon. Comment vous dire.... dire... dire. Soit d'une façon logique et matérielle, le changement de centre de gravité. Soit de façon sensitive, je glissais sur la piste, simplement, dès que j'esquissais un mouvement, dès que mon partenaire me dirigeait un tant soit peu... je volais... pour son plaisir et le mien. Non allez .... trêve de modestie... j'étais passé du statut de danseuse acceptable à  vache-de-bonne-danseuse-que-tu-la-lâche-pas-de-la-soirée. Ouai. Pas moins. Que du plaisir.

Et à ce jeu là... j'ai en plus eu du bol. Premier danseur... une tuerie pour employer une expression "djeunes". Franchement... bonheur pur. Il dansait varié... jamais lassant.. simple... plaisir. Le kompa aidant, le zouk enchaînant, je ne saurais dire combien de temps nous avons dansé. J'avais chaud, j'étais bien. Il se tenait bien... me chauffait un peu.. mais sans trop insister. Un verre plus tard... nous avons repris la danse... et chauffé un peu plus. J'étais bien.... comme on peu l'être dans un lit sous les doigts d'un homme qui vous plait. Il avait cette façon de danser et de me masser l'oreille ou la nuque. J'ai joué avec lui aussi, le taquinant, sur certaines phases de la danse, d'une ou deux bascules de bassin plus poussées, je le voyais sourire... je lisais son plaisir... j'aimais sa façon de rester sobre... ou de m'embrasser dans le cou. Oui j'ai fondu doucement... oui je me suis laissée allée et  me suis laissée embrassée plutôt plusieurs fois. 
Bonne soirée me direz-vous. oui :) j'avoue. Nous avons aussi parlé un peu. Il m'a dit être en couple et vouloir me revoir. J'ai compris entre les mots qu'il voulait me revoir à l'horizontale... et pourquoi pas si tu fais l'amour comme tu danses me suis-je dit... Jusque là.. n'est-ce pas... pas de soucis. Il devait partir tôt.. j'avais envie de rester un peu. Bisou et à bientôt après avoir noté ton numéro.

J'ai traîné un peu sur un fauteuil à attendre que la musique tourne un peu et revienne à un Kompa. Attentive à ne pas croiser de regards pour ne pas être invitée. Sûre d'avoir tirée le bon numéro du mois... résignée à me retrouver ensuite à danser avec un gros lourdaud. Et non. La loi de Murphy a encore frappé. Après des mois de discothèque, de mauvais plans de danse, j'ai accepté une invitation avec le second meilleur danseur de ma vie. Si si. Deux en une soirée. Et c'est pas fini. Vous allez bientôt découvrir que je me suis comportée comme une gamine de 15 ans qui embrasse deux mecs dans la même soirée avec la langue. Ouip. Je vous la refais courte, la glisse incroyable, le fun d'être en rythme toujours, la joie de tournoyer parfaitement, le regard des autres que l'on ne perçoit pas vraiment, les mains de votre partenaire légères et directives juste ce qu'il faut, le plaisir de sa chaleur, de ses mains sur mes hanches, sa bouche sur ma nuque, son sourire face à moi... et il m'a embrassé au détour d'un jeu de hanches ou je l'avais un peu cherché j'avoue. Je n'ai pas réfléchi.. j'ai profité. Pause jus de fruit, discussion légère, j'apprends qu'il me piste depuis deux heures en espérant danser avec moi (ego ego!!) qu'il a craqué sur mes formes et s'est effondré en me voyant danser... (ego!!) ... qu'il kiffe mes formes... bref... je passe la nuit avec lui simplement sans me prendre la tête. J'apprécie la soirée. Moins la journée du lendemain au travail avec moins de 4 heures de sommeil derrière moi. Mais joie... je plane quand même un peu j'avoue. Pas l'habitude de laisser des mecs exsangues derrière moi.. pas l'habitude d'être pistée, qu'on m'embuscade. 

Bon j'ai réalisé deux ou trois jour après, que mon comportement assez libre sur la piste avec deux hommes successivement dans une boîte classique pouvait me classer assez vite dans la catégorie des salopes. lol. Mince. Moi qui cherche avant tout du sérieux en boite. Si, du sérieux... si ça prend, après la rencontre d'un soir...bref. Léger doute. Insomnie. Ma seconde rencontre me couvre littéralement de SMS depuis une semaine et ne semble pas du tout être gênée par mon comportement euh.. opportuniste. Après tout, c'est lui qui m'a eu dans son lit... c'est lui qui m'invite au restau 5 jours après et prends soin de moi de façon très douce en seconde partie de soirée. Il plane aussi ma foi. 

Et j'en suis où moi ? Bonne question. Je me suis fait peur un peu... à me rendre compte qu'il me faut freiner les impulsions que je considère aujourd'hui normales. Que je dois veiller à ma réputation... être un peu plus hypocrite et sans doute.... plus politique pour accrocher un mec pour du sérieux. Et je me sens à l'étroit dans ce costume là... un peu. Même s'il correspond à mon envie de fond. C'est si facile de suivre ses impulsions... si doux certes... mais l'envie d'avoir un compagnon est là présente depuis deux ans bientôt. Je dois prendre sur moi. Je dois évoluer, apprendre aussi les règles de ce "je".

4 commentaires:

  1. Surprise en suivant le lien du com que tu as laissé chez moi, j'arrive sur cet article et je reconnais cette photo que j'ai utilisé également pour illustrer un texte !
    C'est marrant. Je crois que nous avons des points communs Claire...

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  2. Va voir là :
    http://aureliesland.hautetfort.com/archive/2011/08/27/il-dansait.html
    Je crois que ça te plaira bien !

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  3. ah lol oui amusant... accidentel mais... il faut dire qu'elle tranche vite dès que l'on cherche des danseurs enlacés sensuellement.... et pas mièvrement.

    Et puis.. les danseurs blacks... :)

    A moins que, peut être faisais-tu allusion à mes bottines magiques ? :)

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  4. ah ... aussi.... jettes un oeil ici.... ;)

    http://leschroniquesdeclaire.blogspot.com/2011/06/zouk-love.html

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