samedi 22 septembre 2012

Long time not seen...

Hello, hello, ça fait longtemps :) Plaisir de revenir ici ... et en même temps je passe en coup de vent. Depuis Juin, j'ai pris des vacances, changé de travail, découvert un amoureux, pris le temps de vivre, rompu une amitié, fait des cartons, changé de lieu de vie, défait des cartons et pas mal regardé des cartons aussi lol
La coupure d'internet a été fortuite au départ, puis choisie, sans bien savoir pourquoi. Une évidence que j'ai suivie. Elle a fait suite assez naturellement avec ma rupture d'il y a plusieurs mois avec les rencontres légères. J'ai pris mon temps pour des choses simples. Pris mon temps résolument pour rencontrer et découvrir cet homme qui se disait amoureux de moi depuis notre première rencontre... 

Je pense que le fil principal a été le changement de lieu et le grand nettoyage qu'il a déclenché. Si le nettoyage (comprendre tris forcené, passages en déchetterie, recyclage etc) a été long, très long, à la mesure des années d'accumulation, des années où je ne voulais pas remettre les mains dans le passé - il a eu l'effet d'une douche et d'une chasse d'eau cumulées :) Fraicheur et vidange lol. C'est venu petit à petit, mais c'est vrai que je me sentais plus légère après, dans le nouveau lieu. La coupure finale de mon couple précédent, alors même que je ne me sentais plus tenue par le passé, le changement a marqué un temps et m'a permis une autre ouverture. Encore plus sereine. 
Et ça tombait bien parce que côté travail, le grand chambardement, accrochez-vous au pinceau, j'enlève l'échelle... et en parallèle, cette rencontre. 

Cela a été étrange pour moi d'être face à sa certitude immédiate et absolue, et moi dans le doute, l'hésitation. C'est si simple le coup de foudre... si étrange de ne pas tomber amoureux, de ne pas être entraîner à toute vitesse mais de glisser doucement dans l'amour. Et en même temps, cela me rassurait de ne pas dépendre de lui, de ne pas manquer. Bien sûr, sans le vouloir j'ai comparé à mon amour d'avant, à ce coup de foudre, j'ai douté d'être amoureuse. Et j'ai choisi d'explorer le "slow" amour, de prendre le temps de voir où cela me menait. D'apprivoiser cet homme, son monde, sa façon d'être, mes ressentis et sentiments. 

Je sais que je suis bien avec lui quand je le vois, que l'on cherche nos marques aussi mais que les choses sont  simples malgré la distance et le fait qu'on ne se voit qu'une à deux fois par semaine. J'avoue que je n'aurais pas choisi ce rythme, que parfois je me suis posée des questions (suis-je la maîtresse ? a-t'il une régulière etc. ?). J'avoue ne pas avoir donné ma confiance, avoir observé, sans tomber dans la parano, juste comme un possible. Ce possible a été gommé par touches successives, parce qu'il m'a présenté à ses amis tout de suite, souvent, naturellement... 

J'ai failli clore ce post en oubliant de parler sexe... mince alors... comme quoi :)  Dire que j'aime faire l'amour avec lui, forcément. J'aime son touché, sa forme, son sexe... je suis bien tombée, moi qui les aime bien équipés... j'aime surtout son mélange de douceur, de respect, son envie insatiable de moi, le plaisir qu'il me donne avant de prendre.
Voilà pour la tranche de vie résumée :) J'aime à feu doux, sans flamboyance, sans impératif, sans manque et c'est reposant.

lundi 11 juin 2012

Concentré...


Peu de temps pour écrire en ce moment, peu de temps pour lire aussi. Pas d'accès à Internet régulier non plus.. ou en tout cas pas d'accès à Internet pour moi, en privé, en intime. Vous me manquez mes lectures, mes plumes... Vous me manquez aussi vous qui passez et me laissez quelques mots. Mes confidences aussi … mes réflexions... J'embryonne sans transformer, j'embryonne dans ces moments où l'on approche du sommeil, où étrangement mon cerveau se met à raconter, à creuser, tourner. Mais bien trop claquée pour ouvrir l'ordi et mettre par écrit malgré l'envie. Je suis dans une ligne droite, dans une nécessité, dans une de ces périodes de vies où l'on de discute pas, où l'on agit, on aligne les actes les uns après les autres. Rien de grave, des changements nécessaire, des changements à assumer, des nouveautés, des portes du passé à refermer, enfin. Enfin, avec la joie de passer à autre chose, résolument.

Je suis aussi sans doute dans une période de passage, je ne sais pas avec certitude s'il s'agit d'une passerelle, d'un pont, d'une rampe... On verra bien. Affectivement, je suis peut être au début de quelque chose. Quelque chose que je ne crois pas vous avoir raconté... quelque chose que je suis un peu en peine de qualifier car cela existe... un peu... si peu... mais peut être est-ce mieux. Je m'interroge comme souvent sur ce que je ressens, sur l'écho que je perçois. Que se passe-t'il ? Qu'est-ce que je ressens ? Bien du mal à qualifier.. faut-il qualifier, mesurer d'ailleurs... Je ne sais pas... par réflexe je tente de temps en temps et la plupart du temps je me laisse aller... ressentir... suivre. Une chose est sûre, je ne m’emballe pas, je ne suis pas sous emprise, ni subjuguée par un coup de foudre. Et cela me rassure, me conforte. J'aime assez cette sensation surprenante d'être attirée par quelqu'un sans dépendance. Moi et mon tempérament immersif... c'est reposant et à la fois déstabilisant. J'ai l'impression de pouvoir arrêter quand je veux, de ne pas encore être attachée... Peut-être suis-je en train de me retenir ? Peut-être ne serais-je pas vraiment amoureuse  ? Nous verrons. J'aime qu'il prenne soin de moi, qu'il me dise son attachement et pour une fois ne pas être celle qui souffre et dépend de l'autre. Pas que je souhaite qu'il dépende de moi, mais juste que j'aime que cela soit apaisé, qu'il ne me manque pas, que je puisse respirer, vivre à mon rythme, avoir d'autres priorités. 

Par contraste cet apaisement me ramène au passé, aux moments de conflits avec mon ex, ces moments rare de dispute ou la communication se rompait et où je paniquais, je perdais pied, perdais le souffle, mes repères et souffrais d'une terrible sensation de manque de perte physique. Avec le recul je me rends compte combien cette dépendance me pesait parce qu’incontrôlable, parce que ne permettant aucun recul, parce que cette tenaille me prenait aux tripes et me brouillait la vue. Oui, aujourd'hui j'aime autant ne pas subir la passion. On verra bien... lui ou un autre... lui s'il le veut bien... s'il sait lâcher du lest quand il le faut, s'il sait être patient car sans être sur la défensive, je ne donne rien cadeau. Je sens que je ne passerais pas grand chose, aucune envie de me retrouver attachée à un boulet parce que j'ai envie d'un compagnon. J'ai envie d'un homme autonome, responsable, je zaperais ceux qui ne me conviendrons pas, je croquerais entre temps des hommes calins pour le plaisir et l'équilibre. Plus envie de complicité ludique, physique et cérébrale que de passion dévorante et du mirage de la fusion. Peur de me brûler ? Sans doute. Mais gageons que les choses seront différentes forcément et que je suis bien décidée à faire attention à moi et à ne prendre que le meilleur.

jeudi 31 mai 2012

Les mystères d'internet... (ou mes sandales en plastique à moi)

Je profite du récent post de MarieH2O pour rebondir sur son tube  inusable : "mes sandales en plastique" et partager non seulement mes sandales à moi, mais aussi mes casseroles et quelques inattendues. 

- "daily bread brunch paris" ... je plaide coupable j'ai commis une Ode au brunch en pastichant le nom d'une célèbre marque et écrivant (daily bread). De la à router des américains sur mon blog....???
- "joueravecfantase"... Connais pas Fantase, jamais joué avec lui
- "sex femme zex"... Citron ? 
- "alice ça glisse chaude" .... euh... oui Francky bien sur... mais pourquoi moi ?
- "petitcoup" ...là... je vois pas.. j'ai dit ça moi ? ou alors c'est vous ?
- "obsédé par mon penis" ... ça tombe bien j'en ai pas.
- "quelle signification sexuel a la levrette debout" - oui c'est vrai tien.... alors ? Plus de domination ou plus de régression dites-nous Saint Google....?
- "femmes n'aiment pas que la fellation dure longtemps" euh... pas ici en tout cas, il doit y avoir erreur Mister Google. Mais c'est clair qu'il faut un truc spécial (complicité, excitation réciproque...) pour pourvoir jouer longtemps en fellation...

Bon, et rayon je-sais-parfaitement-pourquoi-ça-arrive-sur-mon-blog, on trouve:

- "le black m'invite à zouker"... oui ? oui ? ou ça ? moi !! ici !!! ici !!!
- "ma femme zouk et baise aux Antilles"... l'avez-vous retrouvé grâce à Google ?
-" levrette" -- ah oui, à je revendique... je signe et je persiste :)

C'est rien de dire que certains visiteurs arrivent sur ce site par des voies pour le moins mystérieuses... ou impénétrables. Saint Google, éclairez-nous...

jeudi 24 mai 2012

Bon sang, mais c'est bien sûr...

Avec sa Citation du jour, Mariposa L vient d'éclairer ma lanterne de façon magistrale : moi qui cherche-sans-chercher-pour-mieux-trouver-sans-doute un compagnon de vie, un compagnon de jeux, moi qui bouquine tout ce que je peux sur la toile et ailleurs pour ouvrir mon horizon et tenter les choses autrement...

J'ai manqué à la règle numéro 6 en imaginant trouver UN compagnon alors qu'il faut semble-t'il être beaucoup, beaucoup plus ambitieuse ! Arggg...




dimanche 20 mai 2012

Madame rêve ... (dédicace)


Peu de temps pour poster sur ce blog... je suis dans les travaux jusqu'au cou sur fond de musique. Et l'autre jour en décollant du papier peint j'ai pensé à Melle AutoSatisfaite avec évidence sur cet extrait de l'album "Climax" d'Alain Bashung.

Madame rêve d'atomiseurs
Et de cylindres si longs
Qu'ils sont les seuls
Qui la remplissent de bonheur
Madame rêve d'artifices
Des formes oblongues
Et de totems qui la punissent

Rêve d'archipels
De vagues perpétuelles
Sismiques et sensuelles

D'un amour qui la flingue
D'une fusée qui l'épingle
Au ciel
Au ciel

On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin
On est loin

Madame rêve ad libitum
Comme si c'était tout comme
Dans les prières
Qui emprisonnent et vous libèrent
Madame rêve d'apesanteur
Des heures des heures
De voltige à plusieurs

Rêve de fougères
De foudres et de guerres
A faire et à refaire

D'un amour qui la flingue
D'une fusée qui l'épingle
Au ciel
Au ciel

On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin
On est loin

Madame rêve
Au ciel
Madame rêve
Au ciel
Madame rêve

lundi 7 mai 2012

Mon Everest...

En ce moment, malgré les doutes, les recherches, les tâtonnements, les essais... j'ai l'impression que je progresse sur l'ascension de mon Everest personnel. En quatre ans d'essais, d'interrogations, d'explorations, sans méthode au grès du vent. Après de multiples post ici, lectures ailleurs, lectures des commentaires ici, je réfléchis, je ré-écris... et une nouvelle pièce se met en place.
Simplement, ces mots connus, lus, relus, prennent enfin tout leur sens, je n'ai pas le choix, je dois rester moi et arrêter de me cacher, de masquer, de tenter de correspondre à une image type que moi seule imagine. Il n'y a pas de standard, de référence universelle. je ne serais jamais standard, classique. On ne peut pas plaire à tout le monde et c'est tant mieux car si j'aime les gens, j'aime avant tout ceux qui ont du caractère, des choses à dire, des convictions, des messages et de l'écoute. 
Le libertinage a été une façon de redécouvrir une partie de moi que j'avais masquée, de l'assumer. Il me reste à mélanger tout ça, à arrêter le "monde parallèle' qui me pèse en ce moment, à continuer à tâtonner en réel, à tenter des rencontres autres... et voir venir. Après tout, ce que j'adore c'est découvrir des gens.. allons-y.. à donf.
Et en ce moment... la loi des séries fonctionne à plein. Après des semaines de rien, de sans plus, de lassant. Je passe des moments sympa en série... en libertinage express il y a peu, je me suis fait un ami atypique qui testouillait du site libertin, en rencontres de boite de nuit, je fait en ce moment la rencontre d'un gars cool, intéressé mais y mettant les formes et c'est bon.  Et j'ai aussi revu une rencontre d'il y a 2 mois, un week end, je suis passée le voir chez des potes à lui et nous sommes allés danser ensuite.  C'était délicieux... j'ai adoré qu'il me demande la permission de m'embrasser après des heures passées à danser, j'ai adoré qu'il garde ses distances juste ce qu'il faut malgré l'envie. 
J'ai adoré me retenir tout en ayant très envie de craquer, adoré qu'il comprenne que j'avais envie... que se soit le genre de mec qui parle de ses ressentis, de ses envies, de ses sentiments. Surprenant, presque désarçonnant un homme qui communique, qui parle de ses émotions et envies. Qui a su lire mes miennes d'envies aussi et me dire ce qu'il en pensait. Nous avons passé la nuit ensemble et pour une première fois c'était bon...  Envie de suivre ce fil... de voir où il me mène.
Et en même temps, envie de revoir mon câlin préféré, de poursuivre nos explorations, de profiter de ces moments riches et pleins... Je veux tout :)

jeudi 3 mai 2012

Je me suis cachée longtemps...

Bloguer m'aide à m'observer, m'interpréter, me sonder. A force de me raconter je décode, je comprends que ce qui me fait trouver une liberté réjouissante dans le libertinage vient sans doute simplement du fait que je me suis cachée une partie de moi-même pendant longtemps. J'en entends d'ici qui se disent, ah, c'est parti pour une session de psychopapouille-chiatique... et bien ma foi ... oui. Moins cher que le psy, plus drôle et nettement plus interactif : le blog, pourquoi s'en priver ? :) 

Donc, je me suis cachée disais-je. Mais comment donc ? Et bien déjà, comme nombre d'entre nous, gentes demoiselles auxquelles on apprend qu'elles n'aiment pas le sexe mais qu'il faut bien se reproduire, que notre cerveau à nous est situé bien plus haut, qu'on ne couche pas le première soir sous peine d'être une salope, qu'il faut vite se marier et mener une vie comme il faut. Bon je résume, vous avez compris l'idée, influence catho, bonne éducation, blabla,...on a eu beau mettre le feu à quelques soutiens-gorges, c'est à croire que cet héritage-là est encore trop léger pour s'ancrer en profondeur. Et pourtant... je suis indépendante, autonome, logique, de la répartie, un cerveau qui tourne bien... mais j'y croyais aussi sans doute à force de le lire partout... de voir faire les autres. ok, jusque là... rien que de bien classique. Quoi d'autre qui mérite un post ?

Et bien... je jouais aux barbies avec mes copines. (Ah! le scoop! bon bon, victime du cliché de la blondasse à forte poitrine ?) Euh.. non pas exactement. En fait, je devais avoir 8 ou 9 ans... et on jouait au groupe de mecs (les Ken) qui enlevaient le groupe de filles pour les torturer. Rassurez-vous, pas de plaie béante, ni de découpage sordide. Juste, des filles attachées, des baisers sous contrainte, des filles forcées d'embrasser la "bosse" des Kens (mais si... rrrrooooo! vous voyez bien de quoi je parle.... les Ken, z'ont pas de sexe, z'ont une bosse...). J'avoue ne plus savoir s'il y avait simulation de rapports sexuels ou non. Mais clairement il y avait des jeux très proches de jeux SM, une recherche "trouble", un émoi palpable mais diffus.   Un jour, une de mes copines a raconté à sa mère qui a raconté à la mienne, à un moment ou j'étais pas très loin, à épier. J'ai cru mourir de honte, d'une honte dont je ne comprenais pas la source. Ce que je comprenais de façon sure c'est que ces envies là devaient être cachées, non-dites, non partagées. Je ne sais pas d'où me venaient ses jeux, je ne sais pas si ma sexualité m'aurait porté vers ça ou pas. Toujours est-il que je me suis cachée mes envies ensuite, cachée moi-même en prenant du poids comme une façon très sûre de me mettre hors jeu et d'éviter les risques. 

Le libertinage, la personnalité de Claire, ces expériences, ont été une façon de découvrir une part de ma personnalité que j'avais enfouie et de redevenir moi, entière. De libérer mes impulsions, de m'y laisser aller sans jugement, sans interdit.  D'arrêter d'être neutre, parfaite, sans excès, lisse. Mis à part mon goût pour les hommes exotiques, elles sont pourtant bien sages mes impulsions d'aujourd'hui... peut être grandiront-elles avec le temps... ou pas... nous verrons si certains jeux me tentent ou non dans la réalité. Qu'importe... l'important c'est de faire ce que l'on aime et d'aimer ce que l'on est... J'aime être cérébrale et sexuelle, j'aime le goût du plaisir, la découverte du corps d'un homme, j'aime les hommes, j'aime le plaisir qu'ils me donnent, j'aime parler avec eux sans tabous, sans  faux semblant, j'aime jouer des sens, de tous nos sens.

PS: Quelques petites images collectées en faisant les recherches d'illustrations... comme ça pour le fun de casser du mythe :)

dimanche 29 avril 2012

Ce que j'aime dans le libertinage

Il y a peu un lecteur réagissait à mon post Mieux que rien n'est pas assez en écrivant "Pourquoi faites vous rimer le libertinage avec médiocrité." - J'avoue ne pas avoir apprécié de lire cela, j'ai eu l'impression qu'il n'avait  compris que j'exprimais mes sensations actuelles pas un jugement global. D'autant plus agaçant que j'étais d'accord avec le reste de son analyse. Mais l'impression d'avoir porté atteinte à un "intouchable", d'être confrontée à un dogme... d'avoir à me justifier... bref. Je suis sans doute un peu réactive en ce moment, sans doute parce que je me cherche, que je n'aime pas les dogmes, que le libertinage a été une façon de me découvrir, que ce blog a été le relais de cette découverte comme un tableau impressionniste fait de multiples touches de tonalité différentes. Il y a eu l’insouciance curieuse, le pragmatisme gourmand,  les frustrations sans importances, les extases sans lendemain, les amitiés-sexuelles complices, les situations du plus grand comique, les envies de changement, la recherche d'autre chose de plus-consistant, l'envie de plus. Mais toujours, cette recherche sur moi même en fil rouge.   
Et en ce moment, c'est l'envie de "plus" qui domine, envie d'une relation complice, curieuse, sexuelle bien sûr aussi. Et dans ce "plus", j'y inclus ce que j'ai appris à aimer en libertinant, ces choses qui me manquent gravement dans les rencontres non-libertines:
  • le goût de suivre mes envies, mes sensations. J'adore cette sorte de lâcher prise, j'adore cette première découverte du corps de l'autre, du goût de l'autre. S'il est convenu en rencontre légère qu'on est là pour y céder, en rencontres classiques, quoiqu'on en dise  pour beaucoup d'hommes le fait de céder à cette envie classe  une femme dans la catégorie des pas-sérieuses. 
  • la liberté de parler de sexe sans filtre - à oublier en première rencontre sérieuse aussi, toujours sous peine d'être mal jugée. Je suis assez franche et directe, jouer les mijorées, les délicates... arf.
  • la liberté de faire ce que l'on aime au lit - s'il est impensable de mentir sur mon expérience au lit parce qu'elle transparaît forcément, avoir une "palette" trop large semble effrayer. Il semble qu'il faille en cacher un peu, sembler découvrir certain plaisirs sous son impulsion... pfff que de contraintes, que de retenue. Tout l'inverse de ce que j'aime quand je découvre quelqu'un, quand je suis sous le charme et que j'ai envie de lui. . 

En rencontre sérieuse, me contrôler, me limiter, faire attention, freiner mes instincts me gâche gravement le plaisir et empêche en particulier au lit l'immersion qui est pour moi LA voie vers le lâcher prise. Le libertinage m'a appris à aimer être moi pleinement. Je suis actuellement dans une phase intermédiaire ou je dois apprendre à mélanger ce que m'a appris le libertinage et à l'appliquer aux rencontres réelles. A décider si j'accepte ces compromis qui me pèsent, si je trouve une voie autre. Apprendre à gérer aussi l’ambiguïté des rencontres réelles, cette façon incompréhensible qu'ont les hommes de faire de grandes déclarations alors qu'il n'y a encore rien de sérieux, cette façon de ne rien dire quand ils sont véritablement attirés, ce contraste là me piège, m'épuise. J'aime que les choses soient simples sans baratin, sans promesses. J'aime ce côté factuel du  libertinage, même si parfois ça ne le reste pas comme dans toute relation humaine. J'aimerais je pense la façon de faire des américains, le casual-dating des 3 premiers mois, ce point fait ensemble ensuite pour continuer en relation exclusive s'il y a quelque chose, ou simplement rester non exclusif sans aucun engagement... Peut-être que j'idéalise, mais... je pense que cela me conviendrait. En 3 mois on sait dire facilement si l'on s'est attaché ou si l'on est là juste pour ne pas être seul, pour être au chaud, ou parce que c'est sympa.

Peur aussi... Peur de trouver la pleine réalisation de mes envies sexuelles avec l'un de mes homme-calin avec lequel la complicité va grandissante, sexuellement mais pas seulement. Peur de me faire piéger par cela... pas envie de me trouver prisonnière d'une relation avec un homme marié. Même si elle est exceptionnelle. Envie de m'épargner ça... j'avoue.

Il me reste beaucoup à apprendre encore... la patience déjà lol, à supporter les conventions, à arrêter de me cacher (ma tactique d'ado)... Et beaucoup à écrire ici, beaucoup de commentaires à lire et à discuter :). Alors... n'hésitez pas... j'adore vous lire ;)


jeudi 26 avril 2012

5 par jour...

Je m'attelle en ce moment à un gros, gros, ... gros; gros... gros tas de cartons à vider, trier, remplis de fantômes s'étalant sur une petite dizaine d'année et plus. Alors plutôt envie de léger en me baladant ce soir sur le net à la recherche de vitamines pour mon petit moral. Et petite régression, oui j'avoue. Mais je me suis dis que vu le climat et l'ambiance, vous auriez peut-être vous aussi besoin de vitamines...


Des fruits de la passion (bien nommés)
(réalisé sans trucage et plantés par une dénommée Maria au Brésil - ici)





Coco-fesse

dimanche 22 avril 2012

Restez bien au chaud...

En cette période de météo franchement frisquette en région parisienne (averses de grêle  de temps en temps depuis hier), je rebondis sur ce post de Miss Ayo Délé pour garder bien au chaud "nerf de la guerre".




dimanche 15 avril 2012

Mieux que rien n'est pas assez...

Au détour d'une visite sur le blog de Miss Vertigineuse, j'ai découvert ce dessin de MissTic et la phrase qui l'accompagne a fait un echo. Un écho à ce que je ressens en ce moment.

Mon rapport au libertinage est en train de changer et si c'est sans doute pour le mieux, c'est déstabilisant. C'était si simple en fait de consommer à l'envie.... et désormais "sans raison" ça me devient compliqué... ça ne me fait plus envie.

Je suis arrivée au libertinage après mon divorce, après une longue frustration sexuelle sur les derniers 2 ans de mon mariage. Sur le constat que l'échec de ce projet de vie (malgré tous mes efforts), signifiait aussi peut être que je devais tenter de prendre la vie un peu plus à la légère. Et en particulier dans ma ligne de mire, ma relation aux hommes. Je mets un pluriel mais... justement. Le constat que je faisais après ces 10 ans de mariage, c'est que finalement si je présentais que ma libido était plus forte que celle de mon ex, mais en vrai je ne connaissais pas grand chose aux hommes -- j'avais épousé le 3ieme avec lequel j'avais couché -- et je ne me connaissais pas non plus moi même sexuellement. Conclusion logique: faut que ça change ! Grosse envie de me découvrir, de comprendre ce que j'aimais et de prendre les choses ... simplement. Bien entendu en toile de fond, le  classique besoin de reprendre confiance en moi, de me sentir désirée, baisable, bandante... Et comme je sortais d'un long attachement, très loin de moi l'idée d'envisager ne serait-ce que l'ombre de la possibilité d'une relation...  du léger, du léger... du léger ! Sans prise de tête ni baratin et sans ambiguïté...

J'ai vite trouvé un site de rencontres légère, tatoné, reçu beaucoup d'insultes, pris beaucoup de verres dans des lieux publics et fini par rencontrer un jeune homme qui a su me mettre en confiance (ici). J'ai ensuite enchaîné les rencontres, appris à savoir ce qui m'était nécessaire ou ne l'était pas. La confiance et la véritable assurance naturelle sont venus après une bonne année et demi. Les rencontres sont devenues un genre d'exutoire, un jeu, un plaisir aussi bien sur. J'ai franchi le pas assez tard de la balade en sauna, pas eu envie d'aller en club, ni de goûter aux rencontres à plusieurs. Oui ma recherche est assez classique, on me le dit souvent d'ailleurs. Mais, je sais ce que j'aime, découvrir l'autre et les rencontres à deux. Donc je fais ce qui me plait :)

Puis, avec le temps, l'envie m'est bien sur venue de rencontrer quelqu'un, avec comme principale difficulté celle de savoir où rencontrer... Donc, j'ai fais les deux, des rencontres plaisir et légères, sélectives, découverts quelques amant-calins que je revois de temps en temps, et continué à goûter régulièrement de nouvelles peaux... droguée à la découverte c'est clair... "man eater" comme disent les britanniques ...et en parallèle, pris le temps de tenter des choses différentes, des rencontres réelles. Au passage, je me suis mise à aller danser régulièrement pensant réussir à joindre l'utile et l'agréable, mais ... patience... patience... ça viendra sans doute.

Quel rapport avec cette phrase de MissTic alors? Mon état d'esprit actuel. Ce libertinage qui était pour moi synonyme d'indépendance, de liberté, me devient en ce moment, terne, gris et synonyme de perte de temps. Je veux le meilleur des rencontres, les meilleurs de mes rencontres, sans le reste, sans les machins non-aboutis, les à peu-prêt, sans la frustration.... mais avec quelque chose en plus, plus de tendresse, plus de régularité, plus de disponibilité, plus de réveils à deux, de position en petite-cuillère. Le libertinage m'est devenu une sorte de mieux que rien... mais finalement pas assez. Et les rencontres réelles que je fais pour l'instant me sont aussi des "pas-assez" : pas assez de mots, pas assez de sexe, pas assez de plaisir, pas assez de découverte de l'autre... Patience et longueur de temps.... Patience!!!!!!!! ARgggggggggg ! 

lundi 9 avril 2012

Pâques oblige...

Mon envie en ce week end de Pâques...?  Non, non pas des oeufs de Pâques... ¨Petite collection "thématique".

Et pourquoi pas une une activité manuelle ... tiens :) . 
Soupir...


samedi 7 avril 2012

Faut que je reste cool...

Mon stress atteint son climax
Mon psy se désespère
Je donnerais mon corps à la science
Si elle savait quoi en faire

Je voudrais tomber les masques
Et t'y trouver derrière
Car ma peau et la tienne s'unissent
Pour faire baisser ma fièvre

Faut que je reste cool

Mon stress atteint son climax
Je suis en état de siège
J'ai beau fumer de la résine
Elle ne m'apaise qu'à peine

Je pourrais banquer le cash
Pour que ta langue et la mienne
Roulent et roulent des routes clandestines
Sans trafic qui les freine

Soignez-moi avant que je ne devienne

Crazy
Oh si crazy, crazy in love
Crazy, cra-cra-crazyyyy
Faut que je reste cool

Mon stress a atteint son max
j'ai brulé tous mes cierges
Qu'un ange se pose en victime
Et exauce ma prière

Je ne te ferai pas de mal
Plus de bien au contraire
Que nos corps fusionnent et culminent
Si haut que t'en deviennes


Crazy
Oh si crazy, crazy in love
Crazy
Crazy
Oh si crazy, crazy in love
Crazy, cra-cra-crazyyyy
Faut que je reste cool

(Paroles F. Dewaere / Christophe Willem)


dimanche 1 avril 2012

Succion... et cerveau gauche

Cette image est extraite d'une balade sur le tumblr de Madameprovocateur, une image parmi celles proposée ce jour là. L'image me replonge dans des sensations et une petite note mentale que j'avais prise un jour (mon cerveau est toujours un peu en mode observation). Cette note était une forme d'étonnement... et une question "pourquoi ?". 

Étonnement d'abord parce que cette envie m'est venue en plein rapport sexuel, que le plaisir était vif et plein... et que j'ai eu envie de ça... de ses doigts dans ma bouche... et que le plaisir de cette succion m'a vraiment transportée plus loin. La succion elle même... oui je connais l'engouement qu'elle me provoque lors d'une fellation. Amusant que l'excitation soit là aussi sur un "simple" doigt, dont l'exploration est, il faut quand même le reconnaître, bien moins riche que celle d'un phallus...

Quand au "Pourquoi ?"... Mais franchement... on s'en moque du pourquoi ! lol. Foutu cerveau gauche, lâche-moi ! :)

PS: en passant, un petit test du très sérieux magazine "SSychologie" pour savoir si vous êtes plutôt droit ou gauche... En ce qui me concerne, croyez le ou pas, le mien est au milieu :)

samedi 31 mars 2012

Une carte de la taille des pénis... si, si...

Je vous laisse découvrir l'article de Top rencontres relayant une étude de l'agence nationale australienne de la santé. Moi je m'interroge sur la corrélation entre zone tropicale et taille du pénis... ainsi que sur deux "résultats" qui semblent étranges: la couleur de la France et de la Hongrie sur cette carte. Doit-on en déduire qu'il y a une forte communauté Congolaise ou Ganéenne dans ces deux pays ?

PS1: Je suis aussi épatée de la couleur des USA et de l'australie (euh...mélanges culturels?).
PS2: Tiens, faut que je songe à aller visiter l'amérique du sud :)

mercredi 28 mars 2012

Lectures du premier trimestre 2012

Parce que cela fait longtemps que je n'ai pas posté dans la rubrique lecture ni partagé mes coup de coeur ou éclats de rire .. j'ai décidé de changer de format et de vous faire une  moisson trimestrielle. C'est parti pour le premier trimestre 2012!

En Mars, j'ai ...
En février...
  • c'est Grain d'Ambre qui m'émeut avec son poème Tendresse Animale - hum... le manque de cette tendresse m'étreint... 
  • flashé sur "That moment" sous la plume d'Emma et tremblé jusqu'à la dernière syllabe sous le suspens haletant de "Coup de foudre inattendu."
  • je me suis laissée captivée par "Le masque de soie" et sa suite par Miss Effrontée 
  • et j'ai apprécié l'une des planche de la BD Bonheur #1 présentée  par le blog BDerotique - en insert à droite. (Je n'ai pas contre pas du tout accroché sur les 3 autres). C'est donc une planche extraite de "la rouquine bonheur" dessinée par David Sourdrille. C'est surtout le dessin de droite qui fait écho malgré le squelette... étrange.
En Janvier,
  • c'est déjà Grain d'Ambre qui dans son post "Et toi" mets des mots et un rythme sur le plaisir d'être aimée, désirée. Quel beau poème. Décidément j'aime sa plume ...

samedi 24 mars 2012

Oser l'abandon...

La lecture d'un billet du Boudoir fait écho à des sensations que je ressens et des questions que je me pose fréquemment. Dita écrit "Manque de pot pour moi, je refuse l'abandon car je n'ai jamais aimé qu'on me dirige. Je reste toujours à l'affût de celui qui pourrait me faire du mal et je ne sais pas d'où cela vient." et aussi "Je me donne beaucoup mais il reste une dernière résistance que j'aimerais réellement faire sauter". Je cherche moi aussi la voie pour faire sauter ce verrou tout en me sentant obligée à garder un minimum de contrôle, comme un filet de sécurité... 

Je réfléchis la dessus, sans me prendre la tête, en me disant (comme pour me rassurer) que c'est sans doute très simple, que ça viendra quand il le faudra, quand je le sentirais, et que suivre mon feeling est la bonne méthode. J'aimerais trouver celui avec lequel jouer sans réserve, avec lequel lever cette dernière protection et arriver ou savoir plonger dans l'abandon... Je me dis que c'est sans doute cette confiance qui me manque... confiance en lui... que les rencontres occasionnelles ne sont pas propices à la confiance... (j'imagine d'ici la tête de ma meilleure amie et son commentaire: "mais j'espère bien que tu restes prudente !").

J'ai aussi la retenue de ne pas me lâcher à 100% malgré l'envie avec certains amants-calins-en-couple - pas que l'envie ne soit pas là, elle y est... la confiance se construit et l'envie de s'abandonner monte, monte.... mais peur que cet abandon là fasse aussi lâcher la digue des sentiments... je les contrôle aussi pour me protéger encore... et peur que l'abandon total me rendre accro et dépendante d'eux. Et la dépendance... la dépendance je ne peux pas l'envisager dans une relation déséquilibrée (lui en couple avec des attaches).

S'abandonner, c'est lâcher prise. C'est accepter ses limites disent les psy... sans doute me reste-t'il encore bien des choses à découvrir sur moi même ... le voyage continue !

PS: Dessin de Griffon extrait de ce post de Marxsister.

jeudi 22 mars 2012

L’expression verticale d’un désir horizontal...

Samedi mon coeur balance... envie de danse verticales, désir de danse horizontale... mais envie du meilleur, pas de la rencontre libertine approximative... envie de sensualité et de fusion... et pas envie de tatonner... Samedi c'est la danse verticale qui emporte la bataille.... et au final c'est une soirée solitaire, sans aucune invitation, soirée où étrangement tout le monde est en couple... et où aucun homme seul ne semble amateur de ronde...

Dimanche les envies reviennent...  la danse l'emporte à nouveau pour mon ambiance paillote préférée en discothèque. Je danse à deux à peine... une danse... je remercie. Une  nouvelle invitation et la magie prend... il zouk bien, s'adapte... me dirige... me laisse varier... la danse prend doucement... de zouk en zouk... les corps se trouvent... l'harmonie est là... de zouk en zouk... les autres disparaissent... il ne reste que l'harmonie, la musique...il cherche à m'embrasser ... et j'esquive... pas envie d'être trop facile. Envie de danser, de sentir son corps, envie de continuer à danser... de zouk en zouk...de zouk en compas... je suis en age... ses doigts suivent la transpiration sur ma joue... j'esquive à nouveau ses lèvres. Nous varions les rythmes... la position... j'avoue le chauffer légèrement en dansant... envie de sensualité transcendée... d'intensité. La façon dont il me serre et suit le rythme de mes hanches m'électrise comme une promesse. Ses yeux sont fixés sur moi, cherchent les miens. Je les évite. Je suis absorbée par la danse et les sensations. Zouk, compas... Musique latine... je demande une pause. Il va fumer...

Il est là à nouveau pour un compas endiablé... un second... je ne suis plus.. je n'y suis plus... Nous prenons une pause à deux. Il est gentiment assis à côté de moi. Je le laisse m'embrasser doucement... je l'empêche de me câliner en public... long baiser.. long long... il m’entraîne dehors dans la cours des fumeurs, vide de toute présence,. Dans un coin à l'abris des regards, il m'embrasse à nouveau et me câline doucement... ses mains me chauffent... ses mains descendent... je refuse de le laisser glisser les doigts... malgré l'effet qu'ils me font... il m'embrasse encore, toujours... et fait une pause soudaine pour ouvrir ses vêtements et m'offrir son sexe. Je craque au contact de ma main sur son gland... la douceur de son sexe.. sa forme... l'envie est une drogue dure dans mes veines... Allons à l'hôtel... allons...

J'ai eu ma danse verticale, mon plaisir horizontal.
La verticale était sensuelle et douce, longue et profonde, satisfaisante.
L'horizontale était... légère... courte... sans grande maîtrise mais de bonne volonté...
Je danserais à nouveau à la verticale...  sans transposition horizontale. Pas envie de transformer mon lieu de danse en lieu de chasse. Et pourtant, comment résister, comment ? Comment résister à l'appel des corps... à la sensualité des hommes... à l'harmonie de deux corps qui se trouvent... comment se retenir... quant on aime  la verticalité de la promesse d'un éveil sensuel....et l'horizontalité de l'abandon au désir.... Comment... 

samedi 17 mars 2012

Parlons de taille...

Plaisir d'une rencontre de cet hiver... un homme parfait ou presque ;) Grand, pas trop, corps musclé de danseur hip-hop, voix basse, des la conversation, un visage de gentil-mauvais-garçon, le goût des plaisirs simples et sensuels, le goût des préliminaires, de prendre son temps...j'ai craqué en lisant ses mots en chat lors des échanges que nous avons eu... j'ai craqué en le voyant en vrai dans cette chambre d'hôtel. Il attendait sans être passif, il entretenait la conversation, attentif à moi. J'ai aimé son envie retenue. Sa voix... sa voix.. hummm. 

J'ai craqué assez vite et eu envie de l'embrasser... j'ai aimé goûter sa bouche... le sentir vibrer d'envie. L'envie montait en moi comme une vague, comme une drogue. L'envie et le soulagement de ne pas être déçue. Oui, même si avec l'expérience je fais en sorte de ne pas "investir" sur la rencontre à l'avance, j'avoue que j'avais envie que cela soit bon et corresponde à l'impression qu'il m'avait faite. Et le goût de ses baisers, sa façon d'embrasser longuement, simplement, déjà, c'était bon. Il se retenait légèrement sans doute pour me laisser aller à ma vitesse, aussi parce que je l'ai découvert ensuite, il aime vraiment les préliminaires. Moi j'ai plongé direct en immersion dans les sensations, dans ce mode qui rime pour moi avec plaisir maximum, mon cerveau est débranché, il suit le mouvement, tout mon être est orienté sur la découverte de l'autre et les sensations.

Et dans ce mode là, je ne me retient pas... j'ai découvert sa peau sous les vêtements et eu l'urgence de le déshabiller... j'ai aimé sa façon d'être et de prendre ce temps, la façon dont il m'a déshabillée aussi.  Son visage en me trouvant nue, son plaisir à découvrir mes formes et chose rare, ses mots à savoir le dire,   exprimer le plaisir de voir, le plaisir de mes formes de l'envies qu'elles lui donnaient. J'ai adoré son corps sur moi, sa fougue alors qu'il ne se retenait plus... un truc fou... son odeur, la texture de sa peau, le goût de ses lèvres, sa taille, ses mains, son sexe, sa force... c'était parfait. J'en ai eu le sentiment alors que nous en étions là à nous étreindre en ce moment ou l'envie monte mais n'est pas encore consommée. J'avoue que j'étais tellement bien entre ses mains qu'à un moment je me suis prise à imaginer trouver un mec comme ça pour partager ma vie. Et le réflexe a fait que j'ai cherché à me désarmer... mon esprit m'a amené au point faible: son âge, 27 ans. Arg!!!!! Donc on en profite mais on se surveille... mais surtout on en profite.
Et ça été un pur bonheur lorsqu'il m'a prise doucement ... doucement par nécessité pour laisser à mon sexe le temps de s'adapter à la taille non standard de sa queue. J'ai complètement lâché prise... être prise et embrassée en même temps était juste divin... sans fin.... 

Jusqu'à ce que la rencontre change de registre, malgré nous. En plein éden, il se retire et me dit qu'il a mal, qu'il est tellement excité que son sexe se dilate et... le préservatif le cisaille.  Certes, c'est flatteur une minute, mais juste une minute, le temps de réaliser que j'ai pas plus grand que les Manix qu'il a apporté... et que s'il ne les supporte pas ça veut dire ceinture. Nooooooooonnnnnnnnnnn ! 
Si si. Deuxième essai même punition. Dès qu'il me prend, l'envie le fait décupler et la douleur prend le dessus. M....ince.

Bon, je prends les choses en main, direction Pigalle, on doit bien pouvoir trouver une solution en allant rendre une visite expresse au Sexodrome. Hop, on s'habille et nous voilà à Pigalle 20mn après dans la bonne humeur. Je commence par descendre au sous-sol, et demander à la demoiselle au comptoir si elle a plus grand que des Manix XXL. Lol. Instantanément ses yeux cherchent l'homme qui m'accompagne, découvre le beau gosse black, regard de velours admiratif. La réponse est négative. Elle nous redirige vers le rez de chaussez. Là, le rayon est tenu par un homme, je le laisse faire. Le black derrière le comptoir la répète un peu plus fort sans bien savoir s'il est sérieux. Les deux autres vendeurs blacks, le regardent en souriant "sérieux mec?" dis l'un, "félicitation" dis l'autre... lui répond modeste "je cherche juste quelque chose qui ne me fasse pas mal". Là d'un coup c'est redevenu grave, "Désolé mec", "Manix XXL c'est la bonne". Le premier mec du comptoir se penche vers lui. "Plus grand on a pas monsieur, désolés. Avez-vous pensé au préservatif féminin ? C'est sans doute la bonne solution.". Espoir. Nous repartons direction la pharmacie d'à côté pour nous fournir en préservatif féminin.

Embouteillage pour sortir de Pigalle... mais bon.. patience et bonne humeur nous mènent jusqu'à notre chambre. L'envie est toujours là, le plaisir revient vite... nous faisons une petite pause avant de ne plus être en état de lire la notice du préservatif féminin car nous n'en avons ni l'un ni l'autre l'expérience. Et là nous embarquons pour la troisième phase de notre soirée... Déjà c'est assez technique. Bon... tentons: pincer l'anneau du bas, l'insérer en le tournant, bien le pousser au fond (ça fait vraiment médical l'histoire...). Sans surprise, et lui et moi avons perdu nos moyens pendant l'opération. On se relance avec bonne volonté... et vient le moment de viser pour qu'il embarque dans la "chaussette". ok... ça le fait en faisant attention. On se lance... et je vais vous la faire courte.

Nous avons fait 3 tentatives: à la première, nous étions trop concentrés sur la chaussette et nous n'arrivions plus à nous lâcher... nous l'avons enlevée pour nous relancer.
La seconde fois, nous l'avons enfilée... nous avons réussit à l'oublier, je l'ai lachée des doigts même... et le plaisir a été là... mmmm.. trop là même d'un coup réalisation: nous avons perdu la bougresse, en moi, au fond. Bord.... Contorsions pour la retrouver. Pas moyen de le faire moi même, c'est lui qui doit aller à la pêche. Vous imaginez le double stress? Déjà se retrouver sans préavis à faire l'amour sans protection.. ensuite se dire que ce machin risque de rester en moi qques heures parce que j'arrive pas à l'attraper... pfffff.
On a finit par se remettre doucement... (résigné au fait que c'était fait, pour l'amour sans protection) et poussé par l'envie aussi de ce plaisir qu'on avait quand même réussit à voler entre deux désagréments.
Troisième tentative.. mais là.. surveillance de tous les instants de la chaussette...et ça n'a pas été possible d'en profiter. Rrrraaaaa! Je vous épargne les détails (entre autre le fait que l'anneau du bas me fait mal en frottant pendant le rapport), mais franchement le préservatif féminin, c'est une fausse bonne idée déjà pour moi seule, ensuite pour l'ambiance, ensuite complètement pas adapté à un mec très bien membré, c'est casse gueule.

Rentrée chez moi, cette histoire de taille de préservatif m'a chatouillée, et je suis allée me promener sur la toile pour collecter quelques infos (merci leroidelacapote.com):
    • un préservatif classique c'est 52 ou 53mm de diamètre
    • un Manix king size c'est 54mm
    • un Intimy grande taille annonce 55 à 63mm

Vu comme ça la différence parait ridicule. Ah le marketing je vous jure!

Drôle de soirée ma foi, que d'émotions, que de contrastes. Nous sommes resté en contact, je lui ai envoyé un lien vers les Intimy sus nommés... et j'avoue que j'ai très envie de le revoir avec les bonnes munitions...
PS: grosse déception, il n'a pas de grand frère lol

lundi 12 mars 2012

Sportive... oui là aussi...

Je me suis mise à faire du sport plus sérieusement depuis 2 mois. Dans la continuité d'une démarche de perte de poids et de développement personnel démarrée en janvier 2011. 
Ma motivation principale a été de ne plus m'étouffer après avoir monté le ridicule escalier de 30 marches au boulot et d'être plus à l'aise pour me maintenir au même niveau que mes collègues masculins en allant au restau ou en salle de réunion. Dans un accès de réalisme brutal, j'ai fini par admettre que je ne grandirais plus et qu'à défaut de pouvoir adapter la taille de mes jambes à leur foulée, il me fallait sans doute réduire mon poids. 
Plaisanterie mise à part, j'avais aussi dans l'idée d'éloigner le spectre des  problèmes cardio-vasculaires, les problèmes de jambes lourdes... bref, de saines motivations. Et une résolution à rester ronde, ce qui fait parti intégrante de mon identité.

J'ai donc résolument pris le chemin des réunions wetwet (quitte à tenter, m'en donner tous les moyens) et comme il n'est pas interdit d'avoir du bol, j'en ai trouvé une à 10 mn de mon taf, menée par la plus dynamique et sympa des animatrices wetwet. Bilan 12 kgs perdus en 6 mois... j'ai freiné ensuite car je ne souhaite pas perdre trop vite (laisser le temps au cerveau et à la peau de suivre... etc.). En parallèle je me suis remise au sport un peu accidentellement en achetant un VTC (vive Técadlon! trop de la balle leur VTC) en mars au moment du printemps... j'ai fais du sport de façon ludique (comme on se connait n'est-ce pas) que ma StayPlastion3 via un programme de renforcement musculaire équipée de capteurs de mouvement (s'il vous plait!), programme qui m'a réellement donné le goût de l'effort et le plaisir d'en faire régulièrement (non non, c'est même pas de la pub, j'ai pas cité le nom). J'oublie de mentionner une régulière activité de sport en chambre, bon pour le moral et bon pour mesurer les progrès en cardio. Et un an après... me voilà en club de sport avec plaisir 3 ou 4 fois par semaines pour une heure de cardio. Et bien c'est inattendu, moi je vous le dis. 

Pourquoi je vous parle de ça au fait ? Ah oui ça me revient. Je cherchais ce soir sur Google un programme de cardio pour varier les plaisirs et suis tombée sur cet article sur un site par ailleurs très sérieux: un programme pour se "Muscler le vagin". J'ai pas résisté à l'envie de partager :)

jeudi 8 mars 2012

Journée des droits de la femme...

Le commentaire d'Effrontée sur mon post précédant vient de me lancer dans une réponse bien trop longue pour un commentaire... et tellement d'actualité en cette journée des droits de la femme que j'ai décidé d'en faire un billet en tant que tel.

Pour ceux qui ont lu l'article précédant, passez au paragraphe suivant directement. Pour les autres cet article  décrivait rapidement l'expérience d'un homme ex-libertin confronté à des femmes seules prisonnières de leur vie libertine et incapables de reprendre pied dans la réalité. Voici l'extrait: "me disait avoir été extrêmement déçu de la plupart des rencontres et des échanges qu'il a eu sur ces sites. A ma grande surprise il me parle de femmes "prisonnières" de ce monde, incapable de rencontrer ailleurs, piégées dans des échanges sexuels qu'elles prennent pour de l'attachement, véritables serial-victimes de mec abusant de leur naïveté... J'avoue ne pas le croire au début. Me dire qu'il en rajoute. Mais pour le connaître un peu, je sais qu'il ne ment pas. Ça fait froid dans le dos... un petit côté "attention à ne pas rester coincée là-dedans". A la réflexion je me dis que ces femmes là sont surtout victimes de leur naïveté et que si elle n'étaient pas là, elles seraient surement dans une secte, ou coincée sous la coupe d'un homme abusif... ".


Voici le commentaire d'Effrontée -- "En tout cas, vous avez soulevé un sujet intéressant en abordant les femmes seules qui s'emprisonnent, quelques soient leurs raisons, dans une sexualité libre.

Pour avoir eu une annonce de femme seule (bien qu'en couple), j'ai pu percevoir les dangers à se sentir constamment sollicitée par les uns et les autres, tant sur la personnalité ( certaines prennent la grosse tête !) que sur le quotidien rendu fade et déprimant ((vite, je me connecte pour me faire courtiser encore et encore).

Vous ajoutez à cela le risque d'addiction des sensations fortes (celui-ci ne nous fait plus mouiller, prenons en un autre) et la chute peut-être vertigineuse !
Ce n'est que mon point de vue, ceci dit ;)     ---

Je suis d'accord avec sa description du piège des sensations fortes, de la perception du fade du quotidien... c'est effectivement possible assez vite si en plus c'est accompagné d'un gros manque de confiance en soi. Le secret est je pense dans un équilibre personnel à trouver. 

La description que m'a faite mon ami de certaines de ces femmes manipulées, abusées et qui sont malgré tout en demande de cette attention, qui se remettent en position d'être volée, abusées, qui confondent profiteur et amitié, aide et exploitation, et qui ne voient pas combien elles s'auto piègent, j'avoue que cela m'a fait... mal. C'est moche de se laisser utiliser à ce point. Cela m'a aussi mise en colère. Parce que c'est moche et lâche que ces hommes se respectent assez peu pour abuser de plus faibles qu'eux... même si ces femmes sont paumées, même si elles sont insupportables, incompréhensibles. 

Oui les droits des femmes... bien sûr. Toujours et encore le droit à être protégée et respectée. Le libertinage 2.0 n'est pas à l'avantage des femmes, oh surprise... la consommation de masse via le web, l'influence du porno... relèguent aux oubliettes l'échange, le respect, la culture et le partage, ces valeurs qui étaient  les bases initiales du libertinage. Alors non aux femmes victimes ou victimisées, oui aux hommes qui nous aiment, qui nous choient, nous soutiennent, nous aiment fortes et libres... sur internet comme ailleurs...