dimanche 23 novembre 2008

Vive le Zex !...

Le sexe est un formidable antidépresseur et mieux qu'un massage ou qu'une pause yoga ;)

Franchement, il y a de quoi devenir acro juste à cela : la détente, la zenitude, plénitude que l'on éprouve lorsque l'on est allé au bout des ses envies, au bout de son plaisir et de celui de l'autre. Zen le sexe... yes.

Alors, vive le Zex ! ;)

PS: L'image ci-joint Zen sex est tirée d'un site faisant la promo d'un livre portant ce nom... Je suis tombée dessus en cherchant une illustration et... ma foi... l'intro est intéressante et vient prolonger ce que je cherchais à exprimer: le sex est une façon de se trouver (retrouver?) de plonger en soi dans un partage plus profond avec l'autre, un partage qui donne une forme de paix, de simplicité qui décuplent le plaisir.
"The challenge of zen is to become so absorbed that we feel this energy at every moment."
"What makes it the best sex we can possibly have is not its capacity to fulfill our fantasies, but to so deeply absorb us that all thinking is forgotten and we feel the perfection of Divine Love." Bon, personnellement, j'enlève le mot en D... inutile ;)
Ma foi... tout un programme ;)

dimanche 26 octobre 2008

Parlons chiffres...

Après 10 mois, bientôt 11 de libertinage, j'ai pris un peu de recul ... statistique lol.
euh oui, je m'amuse à prendre des notes de temps en temps et ma foi... amusant.

Alors, les chiffres portent sur une population d'hommes noirs de 24 à 40 ans, originaires des Antilles ou d'Afrique. Pas de proportion entre ces deux populations, après tout, cela dépend de mes envies.

Première tendance, pas besoin d'être grand clair, la majorité des africains que j'ai rencontré sont circoncis, pour mon plus grand plaisir. La majorité des blacks sont bien outillés, disons de moyen à gros équipement, souvent large et long. Jamais rencontré d'extrême comme ceux du porno (et tant mieux!), j'ai du croisé 2 mecs petitement équipés.

  • 21% sont amateurs de cuni - je n'ai noté amateur que ceux qui aiment, réclament, y prennent plaisir.
  • 4% demandent des jeux sans protection - peuvent toujours rêver.
  • 23% ont de très beaux glands, charnus, dépassant bien de la hampe... un plaisir..;
  • 4% cuisine pour recevoir.
  • 30% sont très calins, sensuels - là c'est un peu biaisé, vu que c'est ce que je recherche ;)
  • 23% sont en couple - ou du moins le dise.
  • 4% sont génés par la capote et débandent - ajoutons, que se sont des mecs en couples, habitués à pratiquer sans.
  • 20% m'ont posé un lapin.
  • 10% pratiquent les massages spontanément.
  • 2% sont nuls et gros mitomanes sur leurs capacités ou... éjac précoces - dur à dire.
  • 2% de dominants - là aussi assez faussé parce que j'évite.
  • 6% parlent de leur ex énormément, ou de leur femme lol - là aussi j'ai appris, j'évite maintenant si je peux... de toute façon y'a pas de sex possible après, ils bloquent. Comme quoi, le cerveau ...
  • 8% sont des moulins à parole, n'ont aucune culture ou aucune écoute - mais là aussi c'est filtré par ma sélection - disons que cela correspond à mes essais du début.
  • 2% sont des petits cons qui ne lisent pas le profil et partent en courant en voyant la bête - lol
  • 2% sont narcissiques et se regardent faire l'amour.
  • 6% sont très très endurants.
  • 10% sont des lapins, une fois et hop c'est bouclé - non mais!!!
  • et enfin, 30% sont des top, méga bon coups, doux, tendres, aimant les rondes, aimant donner, recevoir, joueurs, calins, aimant revoir... hummmm :)

samedi 18 octobre 2008

Le bodybuilder

Il reçoit chez lui, tard, propose un grand verre d'eau en s'excusant de n'avoir que ça. Il vit seul. En grand sportif son vélo est au salon, son équipement de (chut on ne parlera pas de son travail) se retrouve par petit bout partout, au salon, dans le couloir, la chambre, les pataugas dans l'entrée.
Il est curieux mais timide, il s'excuse de ne pas être au top de sa forme physique déjà très impressionnante, mais seule son impression compte là dessus, de toute façon il n'est plus ce qu'il a été (photo), il a pris un peu de poids, bon allez, beaucoup de poids et bref .... ne surtout pas parler de l'âge, c'est comme ça qu'il a viré son ex.

Il pratique régulièrement des rencontres de groupes avec ses collègues et potes du travail, non ça ne le gêne pas de faire ça avec des potes du travail. Tu comprends, c'est pas pareil, toi tu es une fille, tu ne peux pas te permettre, entre mec, c'est normal, c'est viril. Il a failli se mettre en ménage avec une miss qu'il avait rencontré sur le site, mais elle était trop souvent avec un mec bi qui ne reconnaissait pas assez franchement qu'il était bi. Il bloque un peu beaucoup sur ce point. Difficile de comprendre ce qui le gêne vraiment, un mélange, qu'un grand balaise puisse aimer sucer une queue, que sa copine s'affichait avec ce mec sur le site et pas avec lui, la peur que ce mec tente des trucs avec lui...? Bref.  Il dit aimer les femmes libérées mais ne pas pouvoir concevoir que sa moitié officielle pratique ce genre de rencontres. Pas sûr qu'il ait lui l'intention d'arrêter par contre ... mais il revendique le fait d'être possessif et de ne pas pouvoir partager sa femme. Les autres femmes sans problème.

Dans la chambre, il attaque franchement, les seins c'est son truc, il malaxe, se colle dans le dos, se frotte. Il est déshabillé en 2 secondes et instantanément sur le dos. Il veut une pipe maintenant. Ah, s'il faut mettre un préservatif, pas de problème, il l'ouvre le déroule, l'écarte de 2 doigts habiles et l'enfile d'un seul coup: il est prêt. Il exprime beaucoup son plaisir, s'arrête d'un seul coup, demande une levrette et se regarde en action dans le grand miroir de sa penderie. Il enchaîne les positions sans se lâcher du regard, transpire abondamment et tient un rythme élevé. D'un seul coup, il arrache son préservatif et veut éjaculer sur son ventre à elle.... Elle se dérobe dans la surprise de l'arrachement du préservatif.
Il est content de lui.. il saute sur une serviette, s'essui, parle beaucoup, commence à préparer sa tenue pour le lendemain, il se lève tôt. Il est content, il referait bien. Elle n'est pas sure d'avoir envie.

dimanche 12 octobre 2008

Le Doute-2-rien

Mouaa.....!! J'ai pas résisté en recevant cette proposition.... ;) voilà je la fait partager direct en créant une rubrique exprès pour les propositions cultes... Je pense ke j'ai déjà le hit de l'année avec celle-ci :)

"Bonjour avez vs un peu de temps , j ai une photo dans mon album et vous ecris du sud avant de rentrer demain sur paris , pouvez vous venir me chercher à l'aéroport ?

dimanche 28 septembre 2008

Site de rencontres légères, certes, mais élevons le niveau...

Crée son annonce sur un site libertin est chose assez aisée. Même avec un minimum de 2 lignes, en tant que femme seule, on reçoit tout de suite 25 messages et propositions.

Que faire ensuite ? Les lire et faire du trie bien sur. Mais... entre lire et trier... il manque une étape: la réponse. Pourquoi perdre du temps à répondre me direz-vous ? Tout simplement parce que si vous aviez envoyé cet email, vous aimeriez recevoir une réponse non? Même si elle est négative.

Alors, ok, répondre, oui mais en y mettant les formes. Ah, pourquoi perdre son temps à mettre les formes ? Tout simplement, pour élever le niveau, éviter de recevoir 25 emails d'insultes et autres relances désagréables. Alors oui, par lâcheté, flemme et aussi parce que c'est bien plus agréable d'élever le niveau en disant non et de recevoir un "merci" en retour :)

Quand à la perte de temps, elle se limite à quelques minutes passées à réfléchir et peaufiner une réponse assez simple finalement, à l'enregistrer dans un coin pratique pour pouvoir la copier/coller à la demande.

Voici la mienne, vous allez voir, elle est toute simple : "merci pour le gentil message mais je ne suis pas intéressée. Je te souhaite de belles rencontres!"

jeudi 25 septembre 2008

L'homme bite

C'est une race assez courante... ou en tout cas plus courante qu'on ne pourrait croire. Ces hommes dont on ne voit sur les sites libertins que la queue, dont le profil fait 10 mots assemblés à la hâte. De tous âges, ils pêchent au gros, à la va vite, en fait, ils harponnent.

L'appât a le mérite de la clarté. Explicite dans l'amorçage, centré droit sur le cœur de la préoccupation, ne laissant planer aucun doute, éliminant tout risque de prise de tête ou de bec... après tout, depuis quand un homme bite a-t'il une tête ? Alors un bec...

Et pourtant malgré le côté cru, direct, ces annonces là ne me dérangent pas. Elles me simplifient même la vie car, comment dire... moi je marche à la séduction, l'envie d'un homme, l'envie d'une personnalité que je devine entre les lignes. Pas juste d'une bite. Pas que je sois bégueule, mais, la queue, je la déballe avec plaisir quand j'ai envie de l'homme. Une queue sans homme derrière franchement, pas envie.

dimanche 7 septembre 2008

La Ronde Parfaite

J'ai plané plusieurs jours après qu'il m’ait dit cela: "tu es la ronde parfaite".
J'étais pourtant bien loin de me sentir parfaite. Mais il ne mentait pas, je voyais bien qu'il était sincère. Il exprimait sa vérité telle qu'il la ressentait. Le mot parfaite était en lui seul une surprise l'association ronde et parfaite était presque déstabilisante.

Il ne s'est pas arrêté là : il a commencé à parcourir tout mon corps, les jambes, en particulier les cuisses, qu'il trouvait belles, les hanches, qui trouvait épanouies, rondes, confortables, généreuses, le ventre rond retombant juste un peu, qui lui donnait envie de le saisir, de m'attraper, le nombril, joli, la poitrine généreuse, abondante, lui donnant soif, appelant ses mains.

Il ne s'arrêtait pas là. Son regard recommençait la liste, son envie s'exprimait par le mouvement de ses mains pendant que ses yeux dansaient.
OK j'étais donc la perfection pour un être humain sur terre.

Bon, statistiquement, c'est un résultat assez faible. Objectivement c'était plutôt énorme. En y réfléchissant bien, il était probablement la première personne, mise à part ma mère, à me dire que j'étais parfaite en prêt de 40 ans. Alors oui, j'ai plané. Mais, en même temps, je n'y croyais pas, je trouvais ça drôle, je gardais les pieds sur terre, ou plutôt, j'étais un ballon flottant au vent, dont la ficelle touchait encore le sol. Et quand je dis encore, je veux dire encore un peu: dans l'élan j'aurais bien rebaptisé ce blog « la ronde parfaite ». Ce qui me retenait encore un peu, ressemblait à la blague du rabbin qui jouait au golf le samedi, a qui pouvais-je donc dire que je venais de faire un trou en un ?

mardi 8 juillet 2008

Drôle de mot en Cu…

Cunilingues, oui c’est bien de lui que je parle. Franchement, ce nom est à coucher dehors. Il serait urgent d’adouber officiellement un mot d’argot en lieu et place de ce machin sans queue ni tête... Au rayon argot je trouve grâce à wikipedia: tarte au poil, faire minette, léchouille, broute-minou, brouter le gazon, bouffer ou brouter la chatte ou la motte, brouter une moule, pratiquer une tyrolienne, descendre au barbu, descendre à la cave, gamahucher ou encore gougnotter. Amusant certes, mais pas poétique.

Petite ré-écriture de l'histoire:
"Il était une fois, au royaume du sexe, un nouveau né nommé Cuni qui dès sa naissance avait été victime d'une mauvaise plaisanterie de sa grande sœur la Fée Lation qui l'avait gratifié d'une apparence repoussante de crapaud. Leurs royaux géniteurs  n'avaient pas eu le courage d'assumer sa douteuse apparence et Cuni fut discrètement déposé sur le seuil d'une étable. 
Cuni grandit donc dans une ferme, inconscient de sa royale origine et souffrant des milles tracasseries des enfants "ouh! il est laid comme un Q" ... En prenant de l'âge, les gens s'habituèrent un peu à son visage, sa gentillesse, sa patience et son charme parvenaient un peu à faire oublier sa laideur. A sa majorité, Cuni était l'ami de toutes les filles du coin, leur confident. le bon copain, celui à qui on dit tout... mais surtout celui auquel on ne pense pas, celui qu'on martyrise sans le savoir en lui racontant qu'on cherche l'âme soeur sans même lui jeter un regard. 
A l'âge de Cuni, tous les autres garçons révaient de sa soeur, la Fée Lation. Sa notoriété faisait  briller leurs yeux de milles étoiles.  Cuni lui ne révait que d'une chose, de rencontrer un jour une jeune femme qui l'aime lui et de lui donner un baiser. 
Voilà qu'un jour une jolie princesse étrangère passe par ce royaume et est saisie d'une envie soudaine de se baigner dans le grand lac du royaume. Toute la gente masculine étant occupée au château à prévenir les moindres désirs de la Fée Lation, la princesse décide de se baigner nue puis de s'étendre tranquillement sur la berge pour sécher au soleil.  
Cuni, qui passait par là, est saisi de la beauté de la jeune femme et se précipite pour lui être agréable et, en se plaçant sous le soleil, lui procurer un peu d'ombre. Tout à son émoi, Cuni ne voit pas une pierre sur la berge et trébuche pour venir s'étaler le visage entre les cuisses de la belle. La jeune femme surprise mais bien éduquée, se dit qu'à l'étranger il convient de se plier aux coutumes locales. 
Cuni ouvre alors la bouche pour s'excuser et sa langue se glisse entre les lèvres de la belle. La sensation est étrange pour elle, enivrante pour lui, déconcertée la princesse se tortille pour se dégager, mais Cuni semble y prendre plaisir et ne se laisse pas faire, il insiste, explore. La jeune femme frémit, découvre, commence à apprécier et se dit qu'il est bien vrai que les voyages forment la jeunesse. 
Après cette douce pause, devant se remettre en route, elle propose au jeune homme de l'accompagner pour enseigner cette charmante coutûme aux hommes de son, royaume. C'est ainsi que Cuni devient Roi du Lingus, pays depuis longtemps disparu mais dont le nom reste mythique."

C'est mieux non ? Bon, tout cela étant dit, les premières fois c’est étrange, déconcertant, spécial mais pas spécialement bon. Le cuni résiste, ne se livre pas, s’apprivoise et se découvre avec la pratique… et la pratique… et la pratique. Seuls les vrais gourmands les cuisinent comme il faut, seuls une vrai discipline du lâcher prise permet d’y trouver un plaisir divin. Le voyage est formateur, c’est le chemin parcouru en bonne compagnie qui initie.

PS: L'illustration de droite est extraite du blog de Djou qui a pendant l'espace de quelques mois réalisé une expérience graphique sur le thème du baiser du jour. A découvrir....

vendredi 6 juin 2008

Plaisir, plaisir... oui mais comment...?

Le plaisir quand on cherche à le cerner a cette fichue tendance à disparaître et se faire diffus. Soit, inutile de le traquer... cependant difficile de résister à l'envie de comprendre ce qui permet de le retrouver ou ce qui provoque son absence. En tant que cérébrale ascendant sensuelle-vaginale, voici une petite liste de ce qui m'est nécessaire pour que le plaisir soit là.

L'envie de l'autre - Premier ingrédient que j'ai envie de l'autre. L'envie se mesure sur un outil assez sensible, mais aussi très imprécis : le cerveau. Chez moi cette envie, passe par une discussion, un échange, le fait de sentir l'autre à l'écoute, de trouver quelques points communs ou pas, mais d'avoir un échange intéressant, enrichissant, de s'amuser, de découvrir l'autre.

L'envie de l'autre - Non pas d'erreur, ce n'est pas un doublon, c'est son envie à lui. Là aussi, c'est mon cerveau qui la ressent... en tout cas au début c'est seulement le cerveau ;) Son envie est un aphrodisiaque puissant... mais qui ne suffit pourtant pas à mettre le feu tout seul.

Le goût du baiser - Un mec qui embrasse bien, qui joue de sa langue, goute mes lèvres, explore est irrésistible. S'il salive de trop, s'il fait toujours le même geste, je vais éviter de prolonger le baiser.... pourtant le baiser est pour moi un authentique allume-feu. Comme s'il y avait une liaison directe entre la bouche et mes zones intimes... un raccourci secret sans doute. Petit détail qui ne lasse pas de m'étonner, un mec qui embrasse bien et qui a ce petit goût de tabac, peut me faire tourner la tête, moi qui n'ait jamais fumé... et qui suit plutôt du type à ne pas supporter une cigarette (sinusites). Allez comprendre, Charles. Toujours dans le paradoxe, j'ai toujours eu du mal à supporter la salive des autres... mais être léchée au visage, dans le coup, les oreilles, par un mec qui sait embrasser me fait aussi un effet boeuf. La aussi, mystère et contradictions.

Sa façon de me déshabiller - Important cela aussi... me déshabiller oui c'est un plus certain... mais c'est surtout je pense la façon de découvrir mon corps qui est importante plus que le geste de déshabiller. On peut donc me découvrir sans me déshabiller et que cela me fasse vibrer de la même façon.

Son contact et approche - Classiquement, la façon dont il va me toucher, le temps qu'il va prendre à me câliner, sa façon de me coucher sur son lit, ou de me garder debout... ;) oui qu'il soit doucement directif et attentif. 

Lorsqu'on en arrive là, mon attention est toute à lui, toute acquise, il ne lui reste plus qu'à rester attentif et joueur, à savoir continuer à câliner, embrasser pendant l'acte, savoir jouer de cette complicité sensuelle même temporaire qui s'établit... en toute rigueur le plaisir est atteint.

jeudi 1 mai 2008

Le Chat

Le chat est curieux, il pose beaucoup de questions, il observe, regarde. Posé sur la banquette, les bras sur le dossier, yeux mi-clos. Il gère tout, la serveuse, mes envies. M'observe. M'écoute. Me relance. Me taquine.
Patient. Il fait le tour de la personnalité: mariée ? enfants ? le site depuis longtemps ? des mecs combien ? les rendez-vous bien ? contente ?

Il bouge comme le gros félin qu'il est, boxeur amateur, les épaules larges, mes yeux sont attirés.
Il ne bouge pas... il attend que la proie fasse un mouvement... Et la proie ne tient plus, elle lui demande ce qu'il pense d'elle, si elle lui plait. Oui dit-il.

Et le jeu s'inverse tout d'un coup, sans le voir venir, il devient la proie et elle la chasseresse : " tu vois ça comment ?" lui demande-t'elle. Il commence à répondre à côté, se reprend, s'arrête. "Tu parles de quoi exactement ?". "Tu me plais, j'aimerais te découvrir mais toi tu aimerais comment, maintenant, dans la semaine ?" lui demande-t'elle.

Il est surpris, ne veut pas le montrer mais il est très surpris même s'il cherche à contrôler ses paroles. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit rapide en fait.. il ne l'avait même pas imaginé. il a envie c'est clair... mais le fait d'être surpris le fait rire... "Tout de suite oui... pourquoi pas... allons-y j'ai envie même si je ne m'y attendais pas" finit-il par dire clairement.

L'hôtel est vite trouvé, le gros chat en boxer est très séduisant. Sa peau, une caresse, ses muscles, un plaisir doux et ferme. Il est gourmand, il aime son corps de ronde, il aime le voir, le toucher, il a aimé son audace, il en rit encore de s'être fait surprendre. Il aime son corps et le touche dans tous les sens, aime ses seins, le montre et le dit. C'est doux... Il aime regarder son vagin, le trouve beau, bon... Ils en redemandent tous les deux...

L'après midi passe vite. Ils se retrouvent sous la pluie avec l'envie de recommencer vite...
Il le lui envoie par sms... elle le lui confirme d'un sourire et de vive voix. Il parle de sa surprise, de se plaisir inattendu et partagé. De son envie de le refaire avec plus de temps... Elle le dépose. Répond à son SMS, elle l'aurait bien câliné encore son gros chat.

Il ne rappellera pas.
Sans doute la surprise lui a-t-elle fait peur finalement, peur d'accrocher plus que voulu. Peur de prendre le risque d'une relation plus ample qu'une relation d'un soir. Qui sait...

dimanche 20 avril 2008

Sites libertins: Joueraveclefantasme

En ce qui concerne ce site là, j'ai croisé son chemin un peu avant de commencer à libertiner, sur la fin de mon mariage, dans ma très très courte période virtuelle.


Nom de code : JALF
Ma note 10 / 20


Site canadien, un accès gratuit possible pour échanger, participer à certains concours photos, chatter un peu (ou par mail j'avoue avoir mauvaise mémoire), lire des histoires de fantasmes publiées par les lecteurs.
La population est assez portée sur les extrêmes, je veux dire par la que les demandes que l'on m'a faites en me contactant étaient très très au delà de ma capacité de jeu. Peu de petits fantasmes bien tranquille pour découverte complice.

Beaucoup de mythos. Mais lol je suis mal placée pour en parler, parce que pour le coup, j’ai fais partie des velléitaires qui ne transformaient pas – et je l’indiquais d'ailleurs sur ma fiche. 

vendredi 4 avril 2008

Sites libertins: NetEchangisme

Suite de mon serial-article sur les sites de rencontre légères avec la découverte en mars 2008 de celui qui est encore à ce jour mon site préféré.

Nom de code : NetEch
Ma note 15 / 20


Mon préféré, mais pas la panacée non plus, le site souffre des limites du système, il n’est qu’un supermarché virtuel. Ses avantages de mon point de vue : une forte population africaine et antillaise (et oui ;) ), un système simple et clair, centré sur le chat instantané et une messagerie pour joindre ceux qui ne sont pas en ligne, un album photo public, un privé. Tout cela payant un prix raisonnable (oui… au final ça l’est raisonnable). Et honnêtement, le prix trie pas mal les plaisantins et les mythos).

Un site sans animateurs, en tout cas en tant que femme je n’en ai jamais détecté (j’en ai vu ailleurs) mais par contre géré et surveillé. Globalement un bon esprit. 
Côté chiffre, le site est actuellement à 9 000 connectés en moyenne, 4500 couples, 4000 hommes seuls, 450 femmes seules et 50 travs. Alors oui… c’est mortel pour les hommes, au-delà de la compétition, le nombre complique la communication, beaucoup de femmes sont noyées et ne répondent même pas. Côté femme, on a le choix, forcément… reste à choisir et à conclure ;)

Un système de commentaires qui permet de recommander les contacts avec lesquels on a eu un bon feeling. Pas moyen de prendre des notes autrement qu'en utilisant son carnet de contacts (du coup perso, comme je note les mecs auxquels j'ai dit non, ça fait pas mal de contacts, et ça rend difficile de retrouver simplement ceux qui sont cool et intéressants...).

Ici aussi, un peu de tous les goûts de la rencontre directe (sans parler si si ;) ), aux rencontres de groupe, en passant par pleins de choses très créatives et d'autres simples. J'aime la simplicité, le bon esprit. J'y reviens toujours ;)

mardi 1 avril 2008

J'aime pas le virtuel.

Non, je ne dis pas ça pour faire mon intéressante, c'est clair que je ne sais pas (encore) draguer en réel (mais je ne désespère pas d'apprendre) et que sur Internet par contre je suis très à l'aise pour créer une attirance, être attachante, différente, sensuelle, sexy... donc très à l'aise en virtuel.. 

Mais j'aime pas.le sexe virtuel.. montrer ses fesses en cam, ou autre, non pas mon truc. Je trouve ça bien trop frustrant. Pas que je n'en ai pas fait... j'ai eu ma période virtuelle, surtout en étant mariée quand j'avais envie de sexe, sans vouloir tromper mon homme... le virtuel s'imposait. Surtout la frustration aidant, j'ai essayé deux fois et... certes, l'excitation monte.... et puis quoi ? ben on est tout seul sans la peau de l'autre... en plus à la merci de cons (lol), de menteurs et surtout; on se sent pas mieux après... peut être moins bien snif. Non, franchement, le sexe virtuel, je trouve ça moche et triste. Et oui, quelque part... c'est pour moi comme un bas fond, tout plutôt que ça. 

En clair, oui, si j'étais à nouveau dans la situation de la fin de mon mariage, je pense qu'il me serait désormais possible de tromper mon conjoint plutôt que de devoir souffrir d'une privation de deux ans ou de recourir au sexe virtuel.

lundi 31 mars 2008

L’amour sans grand A

Pour avoir sans doute lu trop de comptes de fées, trop de belles histoires de princesses je n’imaginais pas parvenir à faire l’amour sans attachement, faire l’amour sans amour, sans grand A. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir été éduquée dans un mode post 68, « tu seras autonome ma fille », sans tomber dans le féminisme primaire, mais en tout cas à renvendiquer fermement mon droit à tout tout comme un homme.
Mais alors me direz-vous ? Bonne question, je ne sais pas. Sans doute une histoire de strates successives, le cerveau après tout enregistre, corrèle mais n’est pas infaillible, il a droit lui aussi à ses contradictions semble-t’il.
Me voilà en tout cas à presque 40 ans, venant de divorcer, fermement décider à m’amuser et à ne pas tomber amoureuse du premier venu. Puisque les hommes le font hein, pourquoi pas moi, puisque les jeunes filles le pratiquent couremment, allez ma belle, courage, mettons un peu en danger nos croyances profondes et ébranlons nos acquis. Après tout, quai-je à y perdre ? Vu comme ça… je me lance.

La première fois pas simple, j’ai envie de me lancer, je ne suis pas sure de moi, c’est la cance qui me fait rencontrer un jeune homme attentif, qui me pique au point de ma fierté « de quoi as-tu peur ?  de toi ? ». Oui on apprend sans peine, à ne pas chercher plus loin qu’nu plaisir instantanné ou occasionnellement répétitif, à profiter de l’instant, des bons moments, des rires, de l’autre et de sa conversation, de son corps, de ses mains et à repartir sans attache, sans bagages, et c’est bon… bon de ne pas se sentir obligée de justifier un bon moment par un attachement, par autre chose qu’une envie. 

Finalement les princesses, les vraies, sont celles qui choisissent, vivent, partagent ces instants, en harmonie avec les princes qui ne cherchent rien de plus. Je ne cherche pas ici à faire l’apologie d’un sexe consommation, j’aurais pu mais tel n’est pas mon propos. Mon propos est de célébrer l’accord de la princesse, de son temps, de l’instant. Qu’elle ne reste pas dans les étoiles à imaginer, qu’elle soit actrice en contrôle, tête, cœur et cul en accord.

dimanche 30 mars 2008

Première rencontre libertine

La première...? Ma fois...après un chat sur un site de rencontre libertin... un échange par téléphone... un jeune homme de 24 ans.. ou 27 (oh!!!).

Je savais ce dont j'avais envie, mais pas si j'oserais :) Rendez-vous à Montparnasse dans un café, discussion, besoin de connaître un peu de le voir bouger, de me confirmer qu"il était normal et pas un maniaque, un vicelar... et il était normal, avait un chouette métier, savait parler, était sensible, sensé, pas pressé, ses yeux parlaient de son envie mais il attendait. Il attendait un signe.

Lol, le fameux signe... J'ai eu de la chance.. bah il faut bien en avoir n'est-ce pas :) de tomber sur lui... ou bien est-ce le fait d'avoir été franche sur mes craintes de ne pas savoir si je pourrais lors de nos chats. En tout cas, il était attentif, patient. J'ai fini par me demander ce qu'il attendait... et ça m'est revenu BANG! bien sûr, il attend un signe de moi.

Cette histoire de signe, dire que je l'ai appris assez tard lol ! J'ai passé 27 ans de ma vie à attendre un signe, comme dans les comptes de fées... alors qu'en réalité, le signe c'est la femme qui le fait. 

Donc, j'ai pris mon courage à deux mains, fais ma check-liste sur mes doigts (1- est-ce qu'il t'attire ? oui 2- est-ce que tu te vois au lit avec lui ? oui 3- est-ce que tu regretterais de partir sans avoir fais signe ? oui) et je me suis lancée !

Rien de bien fanfaronnant, en douceur, mais s'il s'agissait d'un petit pas pour l'humanité, c'était un grand pas pour moi : "Alors, lui ai-je demandé, alors, pas déçu ? je te plais?". Faut dire qu'en chat je montre pas mon visage - le reste oui en photo sur le site, mais le visage non. "Oui, m'a-t'il répondu, beaucoup. Et toi ? pas trop déçue ?". Ah ben, oui, il fallait s'y attendre ... "Non du tout". On est sortit du café dans l'idée d'aller au cinéma mais il était un peu tard et puis il m'a dit qu'en fait il n'avait pas vraiment envie d'aller au cinéma mais envie de me découvrir. Il m'a laissé hésité et m'a demandé de quoi j'avais peur. Juste le rien de provoque qu'il fallait. "De rien" ai-je répondu, en pensant in-petto, de moi en fait. "De ton regard, de ne pas te plaire" ai-je ajouté "ça il n'y a aucun risque, m'a t'il répondu. Viens... allons trouver un hôtel". Je lui ai alors demandé de m'embrasser pour me donner du courage, pour faire monter l'envie... mmm

L'hôtel a été sympa, simple, sans pression, calin, sensuel. Le contact était comme au café... même s'il était en fait lui surement un peu intimidé et n'avait pas tous ses moyens... son assurance légère m'a permis d'être à l'aise de sentir qu'il respecterait mes envies... et j'ai pu aller au bout sans pression. Une autre moi même était née... celle qui assumait ses envies... oh, certes elle était encore bien petite... mais porteuse de bien des promesses...

lundi 24 mars 2008

Génèse

Tout à commencé il y a deux ans.
Commencé sans commencer en fait. Comme une couvade. Oui une couvade.

Je vous décrit un peu le tableau, il y a deux ans, je suis mariée depuis 7 ans et disons que la relation se dégrade inexorablement. PK ? Trop compliqué de rentrer dans les détails et puis ...** no personal details**. Dans un résumé hâtif, on pourrait dire

a) il allait mal, j'ai pris sur moi, attendu pour dire ce qui n'allait pas. Trop attendu. La situation lui va telle quelle.
b) lui la cigale, moi la fourmi, lui les pétages de plomb de compensation, moi les remboursements à l'année.
c) lui les déplacements, moi l'attente, lui ses projets, moi no projet de couple
d) moi des envies de lui, lui no envie, moi des envie de jeux sexy, lui no envie

Bon et alors quoi ? a) b) c) ou d) ?
lol tous... Vous savez les QCM permettent de choisir plusieurs bonnes réponses. Vous vous êtes pas fait avoir au code, vous ?

Bon j'en était où ? ah oui... il y a deux ans. Disons que le niveau d'insatisfaction montait doucement. Sexuellement aussi. Pas facile d'avoir une libido plus haute que celle de son mari.
On peut d'autant moins en parler en couple.
Et alors quoi ? J'ai essayé sans essayer...

C'est à dire, quoi ? J'ai gouté au sexe virtuel... comme ça... en sainte nitouche pour voir. Pour ne pas me pencher sur l'acte réel et précipiter une chute que j'anticipais irréparable.

Et ?
Je suis tombée sur des sites étonnants, étonnants pour moi, réservée, sage, sans jugement, maladroite, peu expérimentée. Des sites dédiés aux fantasmes, des sites dédiés à l'éloge des seins des femmes de france.

Et ?
Et j'ai montré mes seins.... mmm comme c'était bon... bon d'entendre ce désir masculin cru, verbeux, explicite, cette envie débordante, bourgeonnante... bon de les lire, de les voir revenir et en redemander. J'y suis revenue, encore et encore... j'aimais leur soif... leurs mots... comme une drogue.

J'ai eu quelques correspondants... à sens unique en général car physiquement ces messieurs n'étaient pas à mon goût, mais leurs mots et compliments m'excitaient, me plaisaient.
Et le temps est passé doucement... la frustration était là.. mais plus vivable. J'avais un échappatoire.

Pourtant il était assez mince... et sur la durée, ce fil n'a pas tenu. Pourquoi ? Il générait sa propre frustration... et puis ma relation continuait de se dégrader. Plus de relations virtuelles, plus de dégradation, plus d'exutoires msn ou mails, plus de dégradation.

Puis il y a 4 mois, l'illumination: j'en ai assez. J'ai fait tout ce que je pouvais, assez.
Je la fais courte pour de bon, discussion, explication, adhésion, divorce par consentement mutuel lancé. Et là... Re-illumination... explosion de libido... et apparition d'une pensée récurrente. Comment rencontrer des hommes ?

Même mieux ? Comment rencontrer des hommes à mon goût ?
Comme tout le monde j'ai des goûts... mais les miens sont précis :) J'aime les blacks ou métis, musclés ou athlétiques... Où les trouver ? Et la réponse m'est venue... sur le Net !

dimanche 17 février 2008

Sites libertins: Ulla

Pas grand chose à dire sur celui-ci qui soit positif.


Nom de code : ULLA
Ma note 1 / 20

J'ai testé le site dans son mode gratuit et franchement je n'ai pas aimé. Tout d'abord, quasi impossible de faire des recherches qui correspondent à mes goûts (blacks). L'interface n'est pas pratique, on fait énormément de clicks pour ne rien faire.

Ensuite, même sans poster aucune photo, on est immédiatement prise d'assaut, noyée d'emails, de mecs qui se font des films, de messages hard. Il faut dire que le site n'est pas très net dans son positionnement et pas très rencontre. Je suis pas restée.

vendredi 15 février 2008

Sites libertins: AdultFriendFinder

Allez, je me lance dans un sérial-article sur les sites libertins ou de rencontres légères que je teste histoire de vous faire partager.

Nom de code : AFF
Ma note 2 / 20

C'est le tout premier site libertin sur lequel je suis tombée et à mon avis le pire du lot, l’usine, mal pratique, mensonger dans ses accroches. Je vous la fait courte. A l’époque où je m’inscris (Décembre 2007), le site permet aux femmes une inscription gratuite et limite le nombre d’emails par jour. L’utilisation du site n’est du coup jamais temps réel. Je finis par trouver après 2 mois un chat (sur les 3 dispos) qui marche à peut prêt. Le principal problème du site, outre sa complexité d’utilisation, réside dans la publicité qui est faite aux hommes qui croient avoir des femmes ou des prostitués à disposition, le site étant très très accrocheur dans ses pubs et mélangeant en interne porno et réel.

Du coup les messages reçus sont durs, les insultes fusent vite : je me fais insulter en moyenne tous les jours, à chaque connexion, soit pour mon gout pour les blacks que je ne cache pas, soit pour mon poids, soit parce que je dis non.

Les seuls raisons qui me font attribuer 2 points à ce site : il m’apprend à me protéger (dire non, envoyer chier, pas de photo de visage, fausse identité, téléphone à carte). La faune qu’il brasse est tellement large que j’y apprends que je ne pourrais jamais comprendre les motivations de certains ( notamment de ceux qu’on appelle les mythos, qui chatent, téléphonent et vous posent des lapins).

J’y croise aussi quelques rares libertins qui me font découvrir un autre site.. mais c'est l'objet de ma prochaine chronique sur le sujet ;)

vendredi 1 février 2008

L’amour physique est sans issue

Que dit Gainsbourg déjà…. ? ah oui, l’amour physique est sans issue. Ma foi… L’amour sans amour a été un besoin pour moi. Bon au rayon des pièces à charges, mariée avec mon troisième mec, 10 ans de vie commune, un mec dépressif sur les 2 dernières années qui ne me touchait plus, un divorce. Au résultat une furieuse envie de saisir la vie autrement. D’un naturel réfléchi, posée, assez en contrôle j’ai une tendance à ne pas me lancer comme une kamikaze sur les petites et les grosses bêtises qui passent à ma portée. Bien me direz-vous. Sans doute. Reste que les occasions non prises sont perdues, que la vie passe et que lorsqu’on fait un bilan, il reste des étendues d’expériences inexplorées. Certes, ce divorce, ces 10 années etc. ne me transforment pas en tête brulée d’un coup de baguette magique, mais je décide de tenter de prendre la vie autrement et de tenter en particulier des choses que je ne sais pas faire, qui me tentent et que je ne sais pas par quel bout attraper. Oui je parle de sexe, des hommes mais surtout d’une part de moi que je sens inexplorée, riche, insoumise et pleine de promesses. Puisque la vie ne me donne pas l’occasion de trouver le compagnon qui me guiderait dans l’exploration de ma terra incognita, j’attrape moi-même le taureau par les cornes.

Alors au rayon du dépassement et du développement personnel nous alignons : arriver à coucher avec des inconnus, coucher sans amour, apprendre à sentir quand l’autre à envie de moi, apprendre à savoir quand j’ai envie de l’autre, savoir me lire et feuilleter la grande encyclopédie des hommes avec travaux pratiques s’il vous plait. En me relisant, je me rends compte que cette liste-ci passe sous silence le sous-jacent, l’évident presque mais le non moins important : ce divorce me laisse forte de ma décision mais aussi blessée en tant que femme, donc reprendre confiance en ma féminité, me sentir belle et y croire vraiment ( on en reparlera à l’occasion), conquérir ce pouvoir que je vois chez les autres femmes et que je ne sais pas posséder et.. ah oui aussi… briser un certains nombres d’interdits dont j’ai consciemment ou inconsciemment hérité.
Je me lance dans un jeu, un jeu de rôle, avec pseudo et tout, mais le truc c’est que comme au théâtre le masque qu’est cette fausse identité est porteur de vérité et me sert à révéler et découvrir une authentique partie de moi-même. Complexe oui sans doute. Ma foi, cérébrale je suis et enfermée dans des liens complexes… alors le jeu me convient bien.
Concrètement, je plonge dans ce qui me semble le plus facile, le virtuel, décide de ne pas aller sur Mytic que j’imagine bourré de faux culs prétendant chercher l’amour et ne cherchant que des coups d’un soir. Je n’ai pas de patience à ce moment là et aucune envie de jouer à décortiquer des oignons ou des mecs se faisant des nœuds au cerveau. Je me dis que j’ai besoin d’apprendre dans un environnement plus clair, plus direct, de mecs disant clairement qu’ils veulent coucher, sans mélange, je n’ai pas peur qu’ils soient direct. Je tombe alors sur un site libertin… tiens justement… c’est bien dans ma zone d’interdit, dans ma zone de non confiance en moi… et me voici Claire libertine débutante à faire mes premières armes, l’amour physique sera-t’il une issue ?

jeudi 17 janvier 2008

mercredi 2 janvier 2008

Genèse ... puisqu'il en faut une...

Je n'étais pas partie pour la jouer façon Coluche "c'est l'histoire d'un mec" ... pourtant finalement, à la réflexion... commençons par ça:

C'est l'histoire d'une fille...oui, 42 ans mais toujours 15 dans ma tête, divorcée depuis presque 3 ans à l'heure ou j'écris ces lignes - après 10 ans de mariage - je dis ça pour vous, comme ça vous savez que gamine mais avec expérience - sans bagages parce que le passé ne me définit pas... que je suis curieuse de tout, de rien, des autres, des rencontres.
Oui mais l'histoire d'une fille qui a presque 40 ans décide en divorçant de changer de point de vue sur la vie. Oh pas grand chose, de découvrir les hommes, de se découvrir elle même en particulier cette part sensuelle qu'elle n'a su développer en couple, par manque de confiance et une certaine timidité, décider de comprendre sa libido et d'arrêter de l'enfermer. Bref, de voir la vie autrement, avec audace, pas n'importe comment, car cérébrale elle reste, prudente aussi, mais... plus aventureuse ;)

Le début s'est fait en vrai un peu avant,  un conjoint dépressif, la difficulté de communiquer dans ce contexte, la difficulté de supporter d'être aimé et à la fois rejetée physiquement m'ont poussé à douter de moi et à en souffrir. Mon dérivatif n'a pas été de tromper mon ex - disons que lol, je ne savais sans doute pas comment faire (manque de confiance en moi, vous vous rappelez ?) et que j'avais des principes...

Alors quoi ? Alors essayé quelques sites de chats, bof, quelques sites de vidéos, re bof, moi le sexe virtuel franchement ne me branche pas...source de frustration je trouve.
Mais, mais... mééééé libido à fond, donc recherche.. et je tombe sur un site gratuit, comment dit-on, comtributoire? contributaire? lol bref... ou tout un tas de femmes envoies des photos de leurs seins. Oui oui. Le site s'appelait seinsdefrance.net (je dis bien hélas s'appelait) et les seins étaient classifiés par taille, forme, couleur, bref... multi critères mais dans une ambiance conviviale, chacune envoyant régulièrement des photos, jouant le jeux de mises en situation... s'amusant, jouant à provoquer chercher les commentaires. Et oui, on se prend au jeu. Au jeu du plaisir inattendu que donnent les commentaires, le plaisir des lecteurs, leur attente, leur goût d'en voir encore.

Donc oui, je me prends au jeu, je découvre que mes seins plaisent, que mes formes ne laissent pas indifférents, loin de là même, et je prends plaisir à faire qques photos moi même. Cest la première étape, celle où je me sens belle sur 60 cm, des hanches au menton... c'est un début... un début qui me donne envie de plus. Première étape, il me reste 1,05 m à reconquérir... le voyage peut commencer une fois divorcée et bien décidée à m'occuper de moi.