dimanche 26 février 2012

THAT moment... et la suite...

C'est la lecture du billet d'Emma "THAT moment" qui vient de me donner le déclencheur pour  mettre de l'ordre dans ses sensations que je n'arrivais pas à transformer en mot depuis hier. Emma mets des mots juste sur les sensations, l'urgence que je ressens en découvrant ou redécouvrant le corps d'un homme dont j'ai envie. Ce plaisir des premiers contacts, la surprise du goût de sa peau, de la texture de ses lèvres, de son odeur - des décharges de plaisir que déclenchent ses doigts en parcourant doucement ma peau...

Et... et... et c'est parfois là que ça se gâte pour moi. Parce que beaucoup d'hommes vont trop vite pour moi, ne savent pas faire durer cette envie. Ne savent pas jouer de mes sensations et mes envies au point de de me faire sortir de moi même, débrancher, plonger sans réserve dans les sensations, le toucher, le donner... Oh, ne croyez pas que j'ai la moindre réserve : je suis volontaire, consentante, prête à désarmer à la moindre ouverture possible, disposée à apprendre de nouveaux pas, les nouveaux rythmes propres à ce partenaire... mais j'ai besoin d'un minimum... assez important semble-t'il... et lorsqu'il n'est pas là, que je ne débranche pas... je souffre d'un plaisir incomplet, je souffre d'un possible absent, d'un manque de caresses, d'un manque de sensuel, de durée. Alors oui, l'excitation physique est là, oui, il y a du plaisir... mais je suis ainsi faite que je cherche la plongée, l'immersion, l'oubli. Je suis une grande droguée qui ne trouve pas sa dose parfois. Qui aimerait trouver un pourvoyeur régulier et disponible pour moi (oui, oui, je parle de disponibilité affective). J’oscille entre ces occasions non finalisées, ces hommes que je ne revois pas parce que ce goût d'inachevé m'ôte toute envie d'y revenir, et les moments partagés de pure joie avec les quelques hommes câlins qui sont devenus mes amis-amants. Je ne me plains pas... mais j'aimerais remplir le verre plus souvent.

samedi 25 février 2012

Quatre miracles de la femme...

Attention, je donne une minute dans l'humour gras et macho... âmes sensibles s'abstenir... mais il se trouve que ça me fait marrer aussi :)

Quatre miracles de la femme : elle mouille sans toucher l'eau, elle saigne sans se blesser, elle donne du lait sans manger de l'herbe et surtout elle casse les couilles sans les toucher....

Tant qu'ils croient en nos pouvoirs magiques, hein...  Who run the world ? Girls ! Who run the world ? Girls ! Who run the world ? Girls ! 



vendredi 17 février 2012

Jouons...

Je sais bien que ce mois de février traîne en longueur, que le froid est là pas loin tapis, que l'humidité rend grognon... c'est donc dans un pur élan que je vous propose une petite distraction pour oublier nos petites misères pendant quelques minutes : Quel est le point commun entre les deux photos ci-dessous ?


Vous trouvez ?
La réponse est en blanc sur blanc - il vous faut la surligner pour la lire. :) (ah oui, un petit effort lol).


Le point commun entre c'est deux photos, c'est la tête que fait l'homme qui les regarde, la façon dont il se projette, dont il se voit en train de piloter, d'enfourcher, de prendre de la vitesse, la façon dont il admire le carénage, apprécie les courbes...

C'est le sentiment que j'ai eu il y a quelque semaines lorsqu'un mec m'a invité à danser. Il m'a regardé dans les yeux juste le temps de me proposer une danse, puis m'a dirigé non pas vers la piste de danse principale mais vers un coin ouvert près des canapés.  Il dansait, pas trop prêt... et semblait regarder qque chose derrière moi. J'ai compris en tournant la tête et en apercevant le miroir. Et j'ai vu son visage, ses yeux sur la partie charnue de mon anatomie. Il se projetait au volant du bolide :) (je me demande même si ses doigts ne bougeaient pas à son insue...)

Mesdames ou messieurs d'ailleurs, ça vous rappelle des choses?

lundi 13 février 2012

J'ai été à la fête (suite)...

Sale rhino-pharyngite depuis quelques jours...  je me console de ma sagesse forcée en me rappelant de mon week end de fête. Je me replonge mentalement dans la chaleur de ce lit... dans cette phase d'après plaisir, alors qu'il vient de jouir et finit par se lever pour aller se débarrasser du chapeau, ce moment où je suis échouée sur le lit à vibrer, sans bouger, à flotter. Ce que j'aime avec lui c'est que l'on a l'après plaisir joyeux et papotant tous les deux. Et c'est tellement bon cette complicité. 

Alors nous papotons, il s'agite, se fait un thé, je relance la musique. Et soudain je me rapelle que j'ai aussi apporté un jeu de cartes à gratter "les sexygrattes" - "ça te tente de regarder ?" - "Bien sur!" il sourit largement "Bien sûr, ça peut donner lieu à des dérives intéressantes". Nous nous réinstallons dans le lit adossés aux 18 oreillés. Les règles du jeu sont un peu flou, mais en gros, on tire une carte pour elle (elle pour lui) et une pour lui (lui pour elle) et si ça ne plait pas, elle ou lui utilise la carte joker et peu contre un gage se dégager et tirer une autre carte. Soit. C'est parti. Nous tirons chacun une carte. Et là.. hum.. déception. Qui dit grattage, dit pièce ou jeton, et dit aussi bouloches de grattage dans le lit. Pas top. Nous sortons du lit.. ou plutôt je le laisse sauter du lit et gratter sur le bureau.

Nous découvrons les cases préliminaires avec plaisir "je dois déposer des bisous sur ta chatte et t'attacher les mains". me dit-il avec gourmandise. "c'est fait pour moi ! ". Incroyable d'autant qu'il vient de passer une bonne heure à me déguster précédemment... mais ne boudons pas notre journée. Une brève inquiétude... "mince je n'ai pas d'écharpe..." vite effacée dès que je lui montre la mienne. En ce qui me concerne je dois le laisser poser ses mains près de son sexe et faire le tour de ses doigts d'une langue agile. Il en ronronne déjà... La légère contrainte d'avoir les mains posées près de son sexe, sans bouger, s'est révélé une gourmandise pour lui. Son sexe tout prêt de ma langue réagissait doucement. Certes, j'avais quelques errances directement provocatrices, mais, la position et le jeu faisaient l'essentiel de l'effet... et le jeu a glissé en une fellation endiablée jusqu'à ce qu'il n'y tienne plus et demande à consommer sa carte pour calmer le jeu un peu. 

Le fait d'avoir les mains attachées n'a pas fondamentalement changé le goût de son cuni... mais était très intéressant dans la levrette qui a suivi. Il s'est lâché un peu plus que d'habitude. J'aime l'entendre me dire des choses brutes telles que "qu'est-ce que tu es bandante" ou "mon dieu que tu es bonne" parce que j'apprécie qu'il sache me dire son plaisir à plusieurs niveaux: le brut, le sensuel et le cérébral selon les moments. Là c'est ajouté son envie, un désir plus brut, plus animal encore. A sa façon attentive il m'a proposé d'explorer ça doucement... sans échange verbal. J'en avais envie... j'avais envie de plus sans doute même. Mais le plaisir de cette levrette, moi les mains attachées, lui me donnant qques claques sur les fesse a été fort... et explosif. Une piste à continuer d'explorer en douceur sans doute, à voir, car le bondage me fait froid dans le dos... Au final, le jeu a rempli son office, même si nous ne manquions pas d'idée, il a apporté un grain de sel intéressant. Il risque de me faire beaucoup d'usage car nous n'avons pas réussi à dépasser les cases préliminaires lol

Côté explorations, je songe aussi à d'autre pistes à explorer avec lui. Suite à l'une de nos discussions en chat, il connait mon fantasme d'un plan à trois très sensuel avec deux hommes et il aimerait me donner ça. J'avoue être tentée et en même temps chercher le bon troisième. J'ai quelqu'un en tête... mais il est plutôt débutant... peur qu'il ait peur de l'autre homme... peur aussi moi même de ne pas assurer. Chacun d'entre eux est assez gourmand seul, alors à deux... serais-je à la hauteur...? Douces questions. J'ai décidé d'avancer sans urgences. Je dois revoir prochainement ce second complice et je le tâterais sur la question. Sans pression. Douces perspectives de plaisirs mais pour lesquelles la confiance et l'acceptation doivent être là. Tenter à l'écoute de chacun... s'adapter... c'est là que se situe la liberté. Dans cet abandon aux sensations, dans cette acceptation du soi, du jeu, du plaisir, de l'autre et de ce qu'il vous apporte, sans hyper-analyser, sans compliquer.

vendredi 10 février 2012

L'oeil et la manière...

J'ai découverte grâce à Autosatisfaite le blog d'un photographe américain nommé  Gregory Prescott - cet homme a un oeil incroyable et le goût des corps c'est certain. Ce qui ne gâte rien pour moi, il a aussi le goût de photographier de beaux hommes blacks. Soupir :)

(I have just discovered your blog and your incredible eye and taste for human body - I like your way of magnifying a man body :)

dimanche 5 février 2012

J'ai été à la fête...

J'avais très envie de cette journée détente et plaisir à deux... j'en parlais sur mon billet précédant Anticipation... Anticipation... (Merci Aurélie pour m'avoir donné ce titre dans ton commentaire). Et oui c'était trop court... mais que c'était bon. Alors, voici les ingrédients pour ma recette d'une journée fête réussie.

Les ingrédients de base (indispensables bien entendu et ne lésinez pas sur la qualité):
  • un compagnon de jeu que vous connaissez bien - Pas d'improvisation à ce sujet, c'est lui l'élément essentiel à ces réjouissances. Bien vous connaître garanti de s'amuser de tout, de rien, de pouvoir rebondir sur des discussions passées et réaliser quelques jeux évoqués précédemment, de ne pas se crisper à vouloir surcharger cette journée, de se laisser de l'air pour improviser, de se laisser libre de vivre et non simplement de jouer ce qui a déjà été imaginé.
  • du temps - Soyons clair, vous en manquerez forcément. Mais c'est sans doute cela qui fait aussi la magie.
  • un lit et sa salle de bain attenante - ne mégotons pas.
  • une huile de massage
Les ingrédients accessoires, ceux qui dépendent de vous deux, de l'instant, du sens du vent:
  • un centre de bien être (pour nous c'était directement dans l'hôtel, sauna, hammam, piscine)
  • un restau partagé à deux histoire de se remplir le ventre juste ce qu'il faut pour "tenir" sans troubler la fête, histoire de parler, échanger, renouer le contact de visu doucement, à notre rythme, sans faire passer l'autre à la casserole in-petto
  • l'huile de massage était pour nous au chocolat et mangeable
  • un jeu de cartes à gratter que j'avais acheté il y a quelques mois en prévision de notre prochaine rencontre, par ce que nous sommes joueurs tous les deux et que j'étais curieuse d'expérimenter certaines choses avec lui.
  • des préservatifs et du gel

Nous avons donc commencé la journée tout doucement, à feu doux, en nous rencontrant sur Paris, pour improviser un repas simple dans un pub sur les coups de midi. Le froid était mordant, nous avons fait un choix rapide, mangé des pâtes en dégustant chacun une bière légère. Quasi sprinté, transis de froid, jusqu'à nos voitures respectives pour prendre la route et nous retrouver à Roissy à l'hôtel où il avait réservé la chambre. Nous avons pris possession de la chambre, attrapé un maillot de bain et ouste, direction le centre de bien être et surtout la chaleur du sauna histoire de rattraper la température extérieure  :) A l'accueil, une cohorte d'équipages d'Air France, mais le centre de soin lui même est vide, le sauna est bouillant et la piscine accueillante... Nous avons joué les crêpes sagement, une petite heure, en nous tenant bien, en profitant du simple plaisir de la chaleur, entrecoupée de douches. Puis quelques brasses dans la piscine à débordement (pour le plaisir des oreilles dès que l'on nage un peu) et enfin nous sommes étalés dans un genre de solarium sans soleil ni lampes le temps de prendre un petit thé à la menthe.


L'idée d'un massage s'impose et devient de plus en plus insistante. Il suffirait de demander, des professionnels sont disponibles. Mais... nous avons le plaisir de savoir et d'aimer masser tous les deux... donc... un regard, un hochement de tête et hop nous nous habillons rapidement au vestiaire, retour à la chambre.

Et ma fête a décollé à ce moment là... après qu'il ait exigé d'être le premier à masser et déployé une serviette sur le lit... après que je lui ai sorti ma nouvelle huile de massage comestible au chocolat en lui en vantant la fluidité, le contact sur la peau et la sensation de chaleur. Il me masse doucement, s'appliquant à bien chauffer l'huile. A chaque fois qu'il pause ses grandes mains sur moi, c'est un plaisir, la chaleur irradie. Je crois que le meilleur c'est le plaisir qu'il prend à suivre mes courbes, à caresser. Il suit son envie, il y passe un temps fou, il aime ce contact et ce plaisir qu'il ressent bat toutes les techniques. J'aime ses doigts fermes sur ma nuque et le lui dit, j'aime ses paumes sur mes reins et l'effet hypnotisant de ses mains qui remontent de mes pieds sur mes fesses. C'est à ce moment là qu'il ne résiste plus à l'envie de goûter l'huile... et de me manger délicatement. Il lèche mon dos, mes fesses à petits coups de langue, mes jambes, ma nuque. C'est doux et chaud, puis froid avant qu'une autre sensation douce et mouillée surgisse ailleurs. Et le rythme s'emballe, il me goûte à pleine bouche. Il descend fermement vers des zones plus intimes qu'il arrose de chocolat huilé, nettoie, aspire à pleine bouche de façon gourmande. Je ne suis plus que plaisir de suivre sa langue, sans volonté, sans autre existence que cet abandon à ressentir son plaisir. Il me retourne sur le dos et décide que finalement il aime mieux me déguster nature. Mon sexe occupe toute son attention un long moment... puis il remonte le long de mon ventre, mes seins, avant de m'embrasser à pleine bouche.
Il glousse, il ronronne, il me dit combien de pouvoir me toucher, me goûter le rend fou de désir, fou de plaisir. Il me dit combien me goûter lui donne envie de me prendre et combien, il aime, à la foi,  faire durer ce plaisir et la sensation de frustration. L'envie est forte comme une urgence, un manque. Nous nous sentons bien, lovés l'un contre l'autre. Sa peau a aussi un goût de cacao par effet buvard. L'urgence revient et nous sautons dans la douche, à deux pour nous débarrasser de l'huile. Savonnage crapuleux sous la douche, rinçage soigneux, épongeage canaille, course jusqu'au lit et... le temps de fige doucement en reprenant une position lovée... se fige pour quelques secondes le temps que ma main s'égare sur son sexe érigé. Et son envie et la mienne se rejoignent en une longue fellation. Son corps vibre, se tend, frissonne. Il me dit l'effet explosif des sensations que lui donne ma langue, il me dit la difficulté qu'il éprouve à se contrôler en voyant mes lèvres autour de son gland, il me dit l'incroyable impulsion de me prendre quand je l'avale profondément. Et soudain il n'y tient plus, un préservatif, un peu de gel et nous plongeons à deux dans les sensations tendres, puissantes. La puissance de son orgasme me surprend. C'est une joie, c'est incroyablement puissant, long, il vibre de longues minutes, sur moi. Et pour moi c'est un bonheur d'y être pour quelque chose. ( La suite )

Quelques références: Pour les curieux l'huile de massage c'est la gamme Shunga en photo ci-dessus, un pur plaisir pour masser.

mercredi 1 février 2012

Anticipation... anticipation...

Vendredi j'ai rendez-vous avec un amant calin... un homme cérébral, joueur, curieux, gourmand... une homme qui aime mes formes, qui aime parler, qui aime l'idée de mon corps, l'idée de me retrouver... qui aime me faire l'amour et l'après... qui sait partager un repas après... et replonger dans un lit ensuite... un homme qui aime que je lui raconte mes rencontres, mes aventures calines, mes gourmandises, mes découvertes. Un homme qui bande lorsque nous chatons, lorsque nous parlons de nos envies, partageons des idées de jeux...

Nous avons rendez-vous vendredi pour une journée plaisir... dans un bel hôtel équipé d'une partie détente... ça sera ma première journée de ce type. J'en ai envie depuis que nous avons évoqué l'idée. L'envie est montée petit à petit jusqu'à devenir irrésistible... Nous avons donc programmé ce plaisir à vendredi. J'ai hâte... et en même temps peur que ça ne soit trop court.. que le temps passe trop vite. 
J'ai hâte aussi de le voir pour me plonger dans le plaisir avec lui.. il est pour moi irrésistible dans un lit ... je suis une drogue pour lui... J'ai envie de cette sensation d'absolue abandon. J'ai envie de ressentir quelque chose de fort. Très envie de ressentir car depuis ma rencontre sérieuse d'il y a 15 jours... je ne me sens pas... je ne ressens pas. J'ai l'impression d'être en panne ou de m'être neutralisée. Sans doute que je me prends la tête à mon insu. Alors... envie de renouer avec cette simplicité là. Et envie de cette journée là :)