samedi 31 mars 2012

Une carte de la taille des pénis... si, si...

Je vous laisse découvrir l'article de Top rencontres relayant une étude de l'agence nationale australienne de la santé. Moi je m'interroge sur la corrélation entre zone tropicale et taille du pénis... ainsi que sur deux "résultats" qui semblent étranges: la couleur de la France et de la Hongrie sur cette carte. Doit-on en déduire qu'il y a une forte communauté Congolaise ou Ganéenne dans ces deux pays ?

PS1: Je suis aussi épatée de la couleur des USA et de l'australie (euh...mélanges culturels?).
PS2: Tiens, faut que je songe à aller visiter l'amérique du sud :)

mercredi 28 mars 2012

Lectures du premier trimestre 2012

Parce que cela fait longtemps que je n'ai pas posté dans la rubrique lecture ni partagé mes coup de coeur ou éclats de rire .. j'ai décidé de changer de format et de vous faire une  moisson trimestrielle. C'est parti pour le premier trimestre 2012!

En Mars, j'ai ...
En février...
  • c'est Grain d'Ambre qui m'émeut avec son poème Tendresse Animale - hum... le manque de cette tendresse m'étreint... 
  • flashé sur "That moment" sous la plume d'Emma et tremblé jusqu'à la dernière syllabe sous le suspens haletant de "Coup de foudre inattendu."
  • je me suis laissée captivée par "Le masque de soie" et sa suite par Miss Effrontée 
  • et j'ai apprécié l'une des planche de la BD Bonheur #1 présentée  par le blog BDerotique - en insert à droite. (Je n'ai pas contre pas du tout accroché sur les 3 autres). C'est donc une planche extraite de "la rouquine bonheur" dessinée par David Sourdrille. C'est surtout le dessin de droite qui fait écho malgré le squelette... étrange.
En Janvier,
  • c'est déjà Grain d'Ambre qui dans son post "Et toi" mets des mots et un rythme sur le plaisir d'être aimée, désirée. Quel beau poème. Décidément j'aime sa plume ...

samedi 24 mars 2012

Oser l'abandon...

La lecture d'un billet du Boudoir fait écho à des sensations que je ressens et des questions que je me pose fréquemment. Dita écrit "Manque de pot pour moi, je refuse l'abandon car je n'ai jamais aimé qu'on me dirige. Je reste toujours à l'affût de celui qui pourrait me faire du mal et je ne sais pas d'où cela vient." et aussi "Je me donne beaucoup mais il reste une dernière résistance que j'aimerais réellement faire sauter". Je cherche moi aussi la voie pour faire sauter ce verrou tout en me sentant obligée à garder un minimum de contrôle, comme un filet de sécurité... 

Je réfléchis la dessus, sans me prendre la tête, en me disant (comme pour me rassurer) que c'est sans doute très simple, que ça viendra quand il le faudra, quand je le sentirais, et que suivre mon feeling est la bonne méthode. J'aimerais trouver celui avec lequel jouer sans réserve, avec lequel lever cette dernière protection et arriver ou savoir plonger dans l'abandon... Je me dis que c'est sans doute cette confiance qui me manque... confiance en lui... que les rencontres occasionnelles ne sont pas propices à la confiance... (j'imagine d'ici la tête de ma meilleure amie et son commentaire: "mais j'espère bien que tu restes prudente !").

J'ai aussi la retenue de ne pas me lâcher à 100% malgré l'envie avec certains amants-calins-en-couple - pas que l'envie ne soit pas là, elle y est... la confiance se construit et l'envie de s'abandonner monte, monte.... mais peur que cet abandon là fasse aussi lâcher la digue des sentiments... je les contrôle aussi pour me protéger encore... et peur que l'abandon total me rendre accro et dépendante d'eux. Et la dépendance... la dépendance je ne peux pas l'envisager dans une relation déséquilibrée (lui en couple avec des attaches).

S'abandonner, c'est lâcher prise. C'est accepter ses limites disent les psy... sans doute me reste-t'il encore bien des choses à découvrir sur moi même ... le voyage continue !

PS: Dessin de Griffon extrait de ce post de Marxsister.

jeudi 22 mars 2012

L’expression verticale d’un désir horizontal...

Samedi mon coeur balance... envie de danse verticales, désir de danse horizontale... mais envie du meilleur, pas de la rencontre libertine approximative... envie de sensualité et de fusion... et pas envie de tatonner... Samedi c'est la danse verticale qui emporte la bataille.... et au final c'est une soirée solitaire, sans aucune invitation, soirée où étrangement tout le monde est en couple... et où aucun homme seul ne semble amateur de ronde...

Dimanche les envies reviennent...  la danse l'emporte à nouveau pour mon ambiance paillote préférée en discothèque. Je danse à deux à peine... une danse... je remercie. Une  nouvelle invitation et la magie prend... il zouk bien, s'adapte... me dirige... me laisse varier... la danse prend doucement... de zouk en zouk... les corps se trouvent... l'harmonie est là... de zouk en zouk... les autres disparaissent... il ne reste que l'harmonie, la musique...il cherche à m'embrasser ... et j'esquive... pas envie d'être trop facile. Envie de danser, de sentir son corps, envie de continuer à danser... de zouk en zouk...de zouk en compas... je suis en age... ses doigts suivent la transpiration sur ma joue... j'esquive à nouveau ses lèvres. Nous varions les rythmes... la position... j'avoue le chauffer légèrement en dansant... envie de sensualité transcendée... d'intensité. La façon dont il me serre et suit le rythme de mes hanches m'électrise comme une promesse. Ses yeux sont fixés sur moi, cherchent les miens. Je les évite. Je suis absorbée par la danse et les sensations. Zouk, compas... Musique latine... je demande une pause. Il va fumer...

Il est là à nouveau pour un compas endiablé... un second... je ne suis plus.. je n'y suis plus... Nous prenons une pause à deux. Il est gentiment assis à côté de moi. Je le laisse m'embrasser doucement... je l'empêche de me câliner en public... long baiser.. long long... il m’entraîne dehors dans la cours des fumeurs, vide de toute présence,. Dans un coin à l'abris des regards, il m'embrasse à nouveau et me câline doucement... ses mains me chauffent... ses mains descendent... je refuse de le laisser glisser les doigts... malgré l'effet qu'ils me font... il m'embrasse encore, toujours... et fait une pause soudaine pour ouvrir ses vêtements et m'offrir son sexe. Je craque au contact de ma main sur son gland... la douceur de son sexe.. sa forme... l'envie est une drogue dure dans mes veines... Allons à l'hôtel... allons...

J'ai eu ma danse verticale, mon plaisir horizontal.
La verticale était sensuelle et douce, longue et profonde, satisfaisante.
L'horizontale était... légère... courte... sans grande maîtrise mais de bonne volonté...
Je danserais à nouveau à la verticale...  sans transposition horizontale. Pas envie de transformer mon lieu de danse en lieu de chasse. Et pourtant, comment résister, comment ? Comment résister à l'appel des corps... à la sensualité des hommes... à l'harmonie de deux corps qui se trouvent... comment se retenir... quant on aime  la verticalité de la promesse d'un éveil sensuel....et l'horizontalité de l'abandon au désir.... Comment... 

samedi 17 mars 2012

Parlons de taille...

Plaisir d'une rencontre de cet hiver... un homme parfait ou presque ;) Grand, pas trop, corps musclé de danseur hip-hop, voix basse, des la conversation, un visage de gentil-mauvais-garçon, le goût des plaisirs simples et sensuels, le goût des préliminaires, de prendre son temps...j'ai craqué en lisant ses mots en chat lors des échanges que nous avons eu... j'ai craqué en le voyant en vrai dans cette chambre d'hôtel. Il attendait sans être passif, il entretenait la conversation, attentif à moi. J'ai aimé son envie retenue. Sa voix... sa voix.. hummm. 

J'ai craqué assez vite et eu envie de l'embrasser... j'ai aimé goûter sa bouche... le sentir vibrer d'envie. L'envie montait en moi comme une vague, comme une drogue. L'envie et le soulagement de ne pas être déçue. Oui, même si avec l'expérience je fais en sorte de ne pas "investir" sur la rencontre à l'avance, j'avoue que j'avais envie que cela soit bon et corresponde à l'impression qu'il m'avait faite. Et le goût de ses baisers, sa façon d'embrasser longuement, simplement, déjà, c'était bon. Il se retenait légèrement sans doute pour me laisser aller à ma vitesse, aussi parce que je l'ai découvert ensuite, il aime vraiment les préliminaires. Moi j'ai plongé direct en immersion dans les sensations, dans ce mode qui rime pour moi avec plaisir maximum, mon cerveau est débranché, il suit le mouvement, tout mon être est orienté sur la découverte de l'autre et les sensations.

Et dans ce mode là, je ne me retient pas... j'ai découvert sa peau sous les vêtements et eu l'urgence de le déshabiller... j'ai aimé sa façon d'être et de prendre ce temps, la façon dont il m'a déshabillée aussi.  Son visage en me trouvant nue, son plaisir à découvrir mes formes et chose rare, ses mots à savoir le dire,   exprimer le plaisir de voir, le plaisir de mes formes de l'envies qu'elles lui donnaient. J'ai adoré son corps sur moi, sa fougue alors qu'il ne se retenait plus... un truc fou... son odeur, la texture de sa peau, le goût de ses lèvres, sa taille, ses mains, son sexe, sa force... c'était parfait. J'en ai eu le sentiment alors que nous en étions là à nous étreindre en ce moment ou l'envie monte mais n'est pas encore consommée. J'avoue que j'étais tellement bien entre ses mains qu'à un moment je me suis prise à imaginer trouver un mec comme ça pour partager ma vie. Et le réflexe a fait que j'ai cherché à me désarmer... mon esprit m'a amené au point faible: son âge, 27 ans. Arg!!!!! Donc on en profite mais on se surveille... mais surtout on en profite.
Et ça été un pur bonheur lorsqu'il m'a prise doucement ... doucement par nécessité pour laisser à mon sexe le temps de s'adapter à la taille non standard de sa queue. J'ai complètement lâché prise... être prise et embrassée en même temps était juste divin... sans fin.... 

Jusqu'à ce que la rencontre change de registre, malgré nous. En plein éden, il se retire et me dit qu'il a mal, qu'il est tellement excité que son sexe se dilate et... le préservatif le cisaille.  Certes, c'est flatteur une minute, mais juste une minute, le temps de réaliser que j'ai pas plus grand que les Manix qu'il a apporté... et que s'il ne les supporte pas ça veut dire ceinture. Nooooooooonnnnnnnnnnn ! 
Si si. Deuxième essai même punition. Dès qu'il me prend, l'envie le fait décupler et la douleur prend le dessus. M....ince.

Bon, je prends les choses en main, direction Pigalle, on doit bien pouvoir trouver une solution en allant rendre une visite expresse au Sexodrome. Hop, on s'habille et nous voilà à Pigalle 20mn après dans la bonne humeur. Je commence par descendre au sous-sol, et demander à la demoiselle au comptoir si elle a plus grand que des Manix XXL. Lol. Instantanément ses yeux cherchent l'homme qui m'accompagne, découvre le beau gosse black, regard de velours admiratif. La réponse est négative. Elle nous redirige vers le rez de chaussez. Là, le rayon est tenu par un homme, je le laisse faire. Le black derrière le comptoir la répète un peu plus fort sans bien savoir s'il est sérieux. Les deux autres vendeurs blacks, le regardent en souriant "sérieux mec?" dis l'un, "félicitation" dis l'autre... lui répond modeste "je cherche juste quelque chose qui ne me fasse pas mal". Là d'un coup c'est redevenu grave, "Désolé mec", "Manix XXL c'est la bonne". Le premier mec du comptoir se penche vers lui. "Plus grand on a pas monsieur, désolés. Avez-vous pensé au préservatif féminin ? C'est sans doute la bonne solution.". Espoir. Nous repartons direction la pharmacie d'à côté pour nous fournir en préservatif féminin.

Embouteillage pour sortir de Pigalle... mais bon.. patience et bonne humeur nous mènent jusqu'à notre chambre. L'envie est toujours là, le plaisir revient vite... nous faisons une petite pause avant de ne plus être en état de lire la notice du préservatif féminin car nous n'en avons ni l'un ni l'autre l'expérience. Et là nous embarquons pour la troisième phase de notre soirée... Déjà c'est assez technique. Bon... tentons: pincer l'anneau du bas, l'insérer en le tournant, bien le pousser au fond (ça fait vraiment médical l'histoire...). Sans surprise, et lui et moi avons perdu nos moyens pendant l'opération. On se relance avec bonne volonté... et vient le moment de viser pour qu'il embarque dans la "chaussette". ok... ça le fait en faisant attention. On se lance... et je vais vous la faire courte.

Nous avons fait 3 tentatives: à la première, nous étions trop concentrés sur la chaussette et nous n'arrivions plus à nous lâcher... nous l'avons enlevée pour nous relancer.
La seconde fois, nous l'avons enfilée... nous avons réussit à l'oublier, je l'ai lachée des doigts même... et le plaisir a été là... mmmm.. trop là même d'un coup réalisation: nous avons perdu la bougresse, en moi, au fond. Bord.... Contorsions pour la retrouver. Pas moyen de le faire moi même, c'est lui qui doit aller à la pêche. Vous imaginez le double stress? Déjà se retrouver sans préavis à faire l'amour sans protection.. ensuite se dire que ce machin risque de rester en moi qques heures parce que j'arrive pas à l'attraper... pfffff.
On a finit par se remettre doucement... (résigné au fait que c'était fait, pour l'amour sans protection) et poussé par l'envie aussi de ce plaisir qu'on avait quand même réussit à voler entre deux désagréments.
Troisième tentative.. mais là.. surveillance de tous les instants de la chaussette...et ça n'a pas été possible d'en profiter. Rrrraaaaa! Je vous épargne les détails (entre autre le fait que l'anneau du bas me fait mal en frottant pendant le rapport), mais franchement le préservatif féminin, c'est une fausse bonne idée déjà pour moi seule, ensuite pour l'ambiance, ensuite complètement pas adapté à un mec très bien membré, c'est casse gueule.

Rentrée chez moi, cette histoire de taille de préservatif m'a chatouillée, et je suis allée me promener sur la toile pour collecter quelques infos (merci leroidelacapote.com):
    • un préservatif classique c'est 52 ou 53mm de diamètre
    • un Manix king size c'est 54mm
    • un Intimy grande taille annonce 55 à 63mm

Vu comme ça la différence parait ridicule. Ah le marketing je vous jure!

Drôle de soirée ma foi, que d'émotions, que de contrastes. Nous sommes resté en contact, je lui ai envoyé un lien vers les Intimy sus nommés... et j'avoue que j'ai très envie de le revoir avec les bonnes munitions...
PS: grosse déception, il n'a pas de grand frère lol

lundi 12 mars 2012

Sportive... oui là aussi...

Je me suis mise à faire du sport plus sérieusement depuis 2 mois. Dans la continuité d'une démarche de perte de poids et de développement personnel démarrée en janvier 2011. 
Ma motivation principale a été de ne plus m'étouffer après avoir monté le ridicule escalier de 30 marches au boulot et d'être plus à l'aise pour me maintenir au même niveau que mes collègues masculins en allant au restau ou en salle de réunion. Dans un accès de réalisme brutal, j'ai fini par admettre que je ne grandirais plus et qu'à défaut de pouvoir adapter la taille de mes jambes à leur foulée, il me fallait sans doute réduire mon poids. 
Plaisanterie mise à part, j'avais aussi dans l'idée d'éloigner le spectre des  problèmes cardio-vasculaires, les problèmes de jambes lourdes... bref, de saines motivations. Et une résolution à rester ronde, ce qui fait parti intégrante de mon identité.

J'ai donc résolument pris le chemin des réunions wetwet (quitte à tenter, m'en donner tous les moyens) et comme il n'est pas interdit d'avoir du bol, j'en ai trouvé une à 10 mn de mon taf, menée par la plus dynamique et sympa des animatrices wetwet. Bilan 12 kgs perdus en 6 mois... j'ai freiné ensuite car je ne souhaite pas perdre trop vite (laisser le temps au cerveau et à la peau de suivre... etc.). En parallèle je me suis remise au sport un peu accidentellement en achetant un VTC (vive Técadlon! trop de la balle leur VTC) en mars au moment du printemps... j'ai fais du sport de façon ludique (comme on se connait n'est-ce pas) que ma StayPlastion3 via un programme de renforcement musculaire équipée de capteurs de mouvement (s'il vous plait!), programme qui m'a réellement donné le goût de l'effort et le plaisir d'en faire régulièrement (non non, c'est même pas de la pub, j'ai pas cité le nom). J'oublie de mentionner une régulière activité de sport en chambre, bon pour le moral et bon pour mesurer les progrès en cardio. Et un an après... me voilà en club de sport avec plaisir 3 ou 4 fois par semaines pour une heure de cardio. Et bien c'est inattendu, moi je vous le dis. 

Pourquoi je vous parle de ça au fait ? Ah oui ça me revient. Je cherchais ce soir sur Google un programme de cardio pour varier les plaisirs et suis tombée sur cet article sur un site par ailleurs très sérieux: un programme pour se "Muscler le vagin". J'ai pas résisté à l'envie de partager :)

jeudi 8 mars 2012

Journée des droits de la femme...

Le commentaire d'Effrontée sur mon post précédant vient de me lancer dans une réponse bien trop longue pour un commentaire... et tellement d'actualité en cette journée des droits de la femme que j'ai décidé d'en faire un billet en tant que tel.

Pour ceux qui ont lu l'article précédant, passez au paragraphe suivant directement. Pour les autres cet article  décrivait rapidement l'expérience d'un homme ex-libertin confronté à des femmes seules prisonnières de leur vie libertine et incapables de reprendre pied dans la réalité. Voici l'extrait: "me disait avoir été extrêmement déçu de la plupart des rencontres et des échanges qu'il a eu sur ces sites. A ma grande surprise il me parle de femmes "prisonnières" de ce monde, incapable de rencontrer ailleurs, piégées dans des échanges sexuels qu'elles prennent pour de l'attachement, véritables serial-victimes de mec abusant de leur naïveté... J'avoue ne pas le croire au début. Me dire qu'il en rajoute. Mais pour le connaître un peu, je sais qu'il ne ment pas. Ça fait froid dans le dos... un petit côté "attention à ne pas rester coincée là-dedans". A la réflexion je me dis que ces femmes là sont surtout victimes de leur naïveté et que si elle n'étaient pas là, elles seraient surement dans une secte, ou coincée sous la coupe d'un homme abusif... ".


Voici le commentaire d'Effrontée -- "En tout cas, vous avez soulevé un sujet intéressant en abordant les femmes seules qui s'emprisonnent, quelques soient leurs raisons, dans une sexualité libre.

Pour avoir eu une annonce de femme seule (bien qu'en couple), j'ai pu percevoir les dangers à se sentir constamment sollicitée par les uns et les autres, tant sur la personnalité ( certaines prennent la grosse tête !) que sur le quotidien rendu fade et déprimant ((vite, je me connecte pour me faire courtiser encore et encore).

Vous ajoutez à cela le risque d'addiction des sensations fortes (celui-ci ne nous fait plus mouiller, prenons en un autre) et la chute peut-être vertigineuse !
Ce n'est que mon point de vue, ceci dit ;)     ---

Je suis d'accord avec sa description du piège des sensations fortes, de la perception du fade du quotidien... c'est effectivement possible assez vite si en plus c'est accompagné d'un gros manque de confiance en soi. Le secret est je pense dans un équilibre personnel à trouver. 

La description que m'a faite mon ami de certaines de ces femmes manipulées, abusées et qui sont malgré tout en demande de cette attention, qui se remettent en position d'être volée, abusées, qui confondent profiteur et amitié, aide et exploitation, et qui ne voient pas combien elles s'auto piègent, j'avoue que cela m'a fait... mal. C'est moche de se laisser utiliser à ce point. Cela m'a aussi mise en colère. Parce que c'est moche et lâche que ces hommes se respectent assez peu pour abuser de plus faibles qu'eux... même si ces femmes sont paumées, même si elles sont insupportables, incompréhensibles. 

Oui les droits des femmes... bien sûr. Toujours et encore le droit à être protégée et respectée. Le libertinage 2.0 n'est pas à l'avantage des femmes, oh surprise... la consommation de masse via le web, l'influence du porno... relèguent aux oubliettes l'échange, le respect, la culture et le partage, ces valeurs qui étaient  les bases initiales du libertinage. Alors non aux femmes victimes ou victimisées, oui aux hommes qui nous aiment, qui nous choient, nous soutiennent, nous aiment fortes et libres... sur internet comme ailleurs... 

mercredi 7 mars 2012

Un petit coup de mou...

J'ai un petit coup de mou sur les rencontres en ce moment. Toutes les rencontres libertines ou réelles (oui, enfin, vous voyez en boîte par exemple).
Les unes par flemme de gratter de nouveaux contacts, flemme d'être frustrée, flemme que ce soit sans plus.
Les autres parce que si j'aime danser, j'en ai marre de pas pouvoir échanger deux mots sans avoir envie de fuir en courant. Donc, l'un dans l'autre... je ne fais rien. 

J'ai juste pris le temps ce week end de revoir une ancienne rencontre libertine et de prendre un café version allongée de papotage (2h30): nous avons parlé de nos vies, du boulot, fait un tour chez Reloy Lermin, parlé de nos rencontres passées, des rencontres en monde réel. Bref un moment agréable d'échange, de dialogue, de fun. Il s'est retiré des sites libertins depuis quelques temps et me disait avoir été extrêmement déçu de la plupart des rencontres et des échanges qu'il a eu sur ces sites. A ma grande surprise il me parle de femmes "prisonnières" de ce monde, incapable de rencontrer ailleurs, piégées dans des échanges sexuels qu'elles prennent pour de l'attachement, véritables serial-victimes de mec abusant de leur naïveté... J'avoue ne pas le croire au début. Me dire qu'il en rajoute. Mais pour le connaître un peu, je sais qu'il ne ment pas. Ça fait froid dans le dos... un petit côté "attention à ne pas rester coincée là-dedans". A la réflexion je me dis que ces femmes là sont surtout victimes de leur naïveté et que si elle n'étaient pas là, elles seraient surement dans une secte, ou coincée sous la coupe d'un homme abusif... 

Nous parlons aussi rencontres réelles, dans la ville ou en discothèques. Je l'assure de ne pas chercher l'homme parfait mais un compagnon, une relation ouverte, sexuelle et cérébrale, complice mais surtout pas une prison. Je dis ne pas savoir ou rencontrer et dans le doute, joindre l'utile à l'agréable puisque j'aime danser en me rendant en discothèque. Ma façon de décrire mon nécessaire "re-calibrage" à la vie réelle (oui c'est bien de suivre son feeling mais en réel, on n'embrasse pas deux mecs en discothèque le même soir... sous peine que son image de marque en prenne un sale coup) le fait pleurer de rire. Amusant de le voir passer du "ah mais non faut suivre ses envies et assumer" à "euh oui, vu comme ça, c'est sûr... mieux vaut être un peu plus conventionnel" en se projetant via mon récit dans la peau d'une femme dans un monde d'à-priori et de conventions. Il a quelques adresses de discothèques à me conseiller et des encouragements pour mes démarches sérieuses: "au milieu des chasseurs, il y a aussi quelques mecs biens, de passage pour se détendre ce soir là... " et "parce que je le vaux bien"... clin d'oeil mis à part, c'est un compliment de sa part... :) 

J'en ressors avec la banane d'avoir passé un bon moment, sans déception, sans sexe certes, même s'il aurait sans doute bien voulu. Je suis décidément dans un drôle de mode en ce moment, vouloir consommer des cerveaux masculins... non mais... et puis quoi encore !

lundi 5 mars 2012

Cómeme (manges moi)....

L'espagnol a un je-ne-sais-quoi de sensuel qui en fait l'une des langues les plus irrésistible et des plus sexuelle à mon oreille. Et encore... je n'ai jamais eu de petit amis espagnol... donc c'est dire. Que vous soyez homme ou femme, imaginez Victoria Abril vous dire "manges-moi" au creux de l'oreille.... "Cómeme"...vous voyez mieux ?
Certes cette langue est difficilement dissociable de Victoria et des films d'Almodovar... Je crois que la scène inoubliable de Talon Aiguille est la scène de sexe qui m'a le plus marquée au cinéma... je ne résiste pas au plaisir d'un petit revival ci-dessous.


S'il me plait et sait m'électriser, je vais volontier proposer un 69 gourmand, mais ces mots là, "manges moi" j'ai du mal à les dire... je ne les pense pas en fait... pas que je filtre mais ils ne me viennent pas... je suis la vibration... l'envie... mais je laisse venir la surprise de ces moments là... qu'il me dise qu'il a envie de me manger... et ces mots me font fondre sur place... "te voy à comer"... étonnant pouvoir des mots et des langues (*)... 
(*): oui je sais.. facile.. mais j'ai pas résisté ;)