mardi 24 mai 2011

Actualité quand tu nous tiens...

On en entend de vertes et de pas mûres en ce moment dans la bouche de nos hommes politiques et des journalistes.... Oui je vais donner deux minutes dans le couplet féministe sur le deux poids deux mesures des petites phrases d'un autre temps qualifiant la plainte pour viol de la décennie: "il n'y a pas mort d'homme" (non cherchez pas, il n'y a pas de second niveau), "simple troussage de domestique"... Bordel, y'en a marre! Et ... ce sont pour certains des politiques, des hommes qui nous représentent, qui sortent ce genre de ... grrrrr. Il faut sans doute leur rafraîchir la mémoire sur la différence de poids entre un bulletin de vote d'une électrice et celui d'un électeur...

Quoi d'autre... oui je reste en mode énervée... la rengaine "un séducteur aime les femmes", "un libertin" peut être pressant voir "harceler un peu"... et tout ça pour justifier... adoucir un rapport violent. Mais on va où là? D'abord, oui, certains hommes dit "séducteurs" ont des manières qui sont proches du harcèlement mais il s'git là d'un abus de langage français : une femme qui dit non n'a pas le secret espoir d'être prise à la sauvage - ce langage date d'un siècle ou deux et il serait temps que les attitudes changent et qu'on reconnaisse la violence quand elle existe. Ensuite, sur le court-circuit entre sulfureux libertin et viol, un libertin est quelqu'un qui aime vraiment séduire, il cherche à découvrir, captiver l'autre, il souhaite que l'autre se donne, s'abandonne. En aucun cas, la violence ne lui apporte une quelconque satisfaction: c'est même tout l'inverse. Alors de grâce, arrêtons les mélanges à deux balles... 

dimanche 15 mai 2011

Un peu longue...



... je parle de la pub bien sur ;)
Mais le message vaut de la soutenir.

Relations Zumaines....


Une quinzaine sensible côté relations zumaines... Tout d'abord malaise comme à chaque fois qu'un lecteur de ce blog me contacte pour déclencher une rencontre réelle. Oui je parle, oui je me livre.... je communique... mais non je ne cherche pas de réel ici. Sans doute paradoxal car j'aime les rencontres réelles... mais j'ai le sentiment que ma liberté ici dépend ou nécessite cette indépendance... J'ai aussi sans doute peur de rencontrer des gens dont je ne sais rien et qui m'imaginent d'après mes écrits. Et là pour le coup, je n'analyse pas.. c'est réflexe et réaction basique de protection de ma part: tout comme lorsque en chat, après 2 échanges, je suis la femme de la vie de qqun. Ces gens qui pensent me connaître, me lire, savoir... me paniquent, me repoussent. Alors j'ai sans doute blessé un lecteur et je m'en suis excusée auprès de lui mais je ne peux pas. Oui j'aime découvrir, oui j'aime comprendre, creuser... mais sans traverser le miroir de ce blog. Cette indépendance m'est nécessaire. Je ne cherche pas de lumière, de mise en valeur. Je témoigne de mes réflexions, de mes expériences... je suis ouverte au dialogue... pas aux rencontres via ce blog. Donc amis lecteurs, ce blog vous est grand ouvert mais nous resterons dans des échanges cérébraux... du papotage.

Autre expérience dans un tout autre registre, quelque chose dont je n'ai pas parlé mais qui me fait réfléchir: le niveau d'attachement ou les niveaux d'attachement. Le libertinage est à la fois simple et complexe. Ce qui le rend complexe est sans nul doute la relation à l'autre. Comment prendre son pied, ou perdre pied sexuellement avec quelqu'un que l'on connait à peine... le revoir plusieurs fois... et ne pas s'attacher un peu ? Oui je m'en défend... mais la réalité est là: on a envie de revoir quelqu'un avec lequel on se sent bien, quelqu'un avec lequel on passe de bons moments. Et même si je ne cherche d'abord que cela, que ces bons moments là, ce plaisir... si on parle si on s'entend bien... on s'attache toujours un peu. Quel est le problème me direz vous ? Quel mal y a t'il à s'attacher si l'on passe de bons moments ? La déception qui ne tarde jamais. L'écart qu'il y a entre les choses dites (non demandées) et la réalité des actes ensuite. Je vais être plus explicite: je ne demande pas d'engagements, si c'est chouette, c'est avec plaisir que je revois, si c'est très bon et partagé et simple comme j'aime, oui je suis très disponible et simple d'accès. C'est mon caractère. La contre partie qui me semble évidente c'est d'être ... respectée. Là encore, je vais préciser, ce mot devient vide à force d'être brandi à tout bout de champs: si je suis disponible pour quelqu'un la moindre des choses c'est qu'on ne me posa pas de lapin, que je ne me trouve pas à attendre des heures des  confirmations. Oui le coups durs peuvent arriver, mais un sms ne coûte rien. Autre exemple, les déclarations soft mais chaudes en live, les "faut que l'on se voit plus souvent" roucoulés à l'oreille... et l'absence de réponse aux sollicitations qui suivent. Soupir. Oui j'ai un ego c'est clair. Tant mieux d'ailleurs. Je ne suis l'objet de personne, je ne suis à la disposition de personne. 
Ce qui me fait réfléchir depuis quelques semaines c'est l'attachement que je sentais démarrer pour quelqu'un tout en souhaitant garder la tête froide à cause du contexte libertin de la rencontre. Ce qui me fait réfléchir, c'est aussi de me dire qu'en libertinage ou ailleurs, le respect de l'autre n'est pas à l'ordre du jour. Que je n'ai pas d'autre solution que d'essayer pour savoir... soupir. 
Je suis curieuse de savoir comment vous gérez cela :)

lundi 2 mai 2011

Traverser le miroir... ou du moins tenter...

J'ai eu pendant ces trois années de libertinage, quelques relations cérébrales avec des hommes...quelques tentatives de passer de l'autre côté du miroir, de comprendre comment fonctionne cérébralement un homme, ce qui l'attire, l'excite, comment, pourquoi, à quel moment le cérébral décroche... Pas que je cherche une réponse universelle.... juste pour tenter de capter le ressenti de l'autre... juste pour tenter de comprendre le ressenti d'un autre humain.. de préférence un homme forcément car ils sont fascinant comme l'est l'autre côté du miroir.
Ces échanges se sont initiés via un site libertin, parce que le chat à commencé à nous amuser, à nous intriguer, que la personnalité de l'autre nous a plu... que nos côté cérébraux ont accrochés. Je mentirais si je ne disais pas qu'à chaque fois il s'agissait d'homme attiré par mon physique... je mentirais si je ne disais pas que je n'étais pas attirée par le leur. Comme si je n'arrivais pas à avoir ce type d'échange avec un homme avec lequel je couche.... est-ce cela ? ou est-ce simplement que lorsque je suis avec un homme qui m'attire sexuellement, j'aime plus pratiquer que parler..?
Mais revenons à notre miroir - parler de ce qui m'attire moi, m'excite et tenter de comprendre à quoi lui marche... est grisant.. c'est un jeu, un plaisir en soi. Un jeu inégal malheureusement à chaque fois car eux étant attirés par moi... à un moment la frustration ou la raison prennent le dessus et la communication se rompt. 
Frustrant pour moi aussi de ne pouvoir parvenir à cet échange... comme il est frustrant de rester bloqué à un échange purement basique (niveau chat de base). Sans doute est-ce pour cette raison que lors des quelques rares fois où l'occasion se présente, je tente ma chance

PS: la photo provient du site www.incubuschoice.com, un travail de Jam Abelanet - suivez le lien pour en découvrir plus.