mardi 5 janvier 2010

Supplice de tantale: les variantes

Au long de ces 2 petites années de rencontres légères, il m'est arrivé plusieurs fois de rester sur ma faim ... comme une gamine devant un chou à la crème, sauf que là le choux à la crème n'était pas derrière une vitre et avait fait tout ce qu'il avait en magasin pour me chauffer.Voici donc une mini liste de situations où je me suis retrouvée à batifoler avec un mec à mon goût, un mec auquel je faisais de l'effet ... et patatra...


Le très classique cas du monsieur qui est en couple et n'a plus l'habitude du préservatif - et sa variante, le monsieur était en couple et n'a plus l'habitude du préservatif. Le premier est très chaud et tout excité de parcourir de nouveaux pâturages, il est tout-fou et ne voit pas venir le piège du préservatif qui tombe comme une sentence ou un rappel à l'ordre qui sait ;). Le second est plus triste, il sait qu'il va avoir à affronter le triste-bonnet, il appréhende en silence, se motive, tente de contrôler.... et le couperet tombe. Le premier peut s'en sortir par une discussion détendue, le second n'en a pas la force et s'enferme.
Le moins classique cas du mec qui sort sans ses préservatifs.Pas grave me direz-vous, il y a des pharmacies partout ou presque... oui certes. Sauf qu'il a lui besoin des préservatifs machin-chose, d'une taille spéciale, d'une finesse particulière, et que lorsqu'il enfile autre chose, c'est la bérézina. J'ai un souvenir assez mémorable de m'être retrouvée au comble de l'excitation à devoir me raisonner et me contenter de câlins bien rares une fois que le mec à eu tenté deux fois d'enfiler les micros costumes que j'avais avec moi. C'étais rafraichissant .... :)

Le très commun cas du garçon qui a beaucoup à dire sur sa compagne ou son ex et qui malgré lui embraye sur le sujet; avant, pendant... bref, la pour le coup, la castration est purement morale... le fantôme de la compagne est redoutable.

Un autre cas courant, pour lequel souvent l'effet n'est pas anticipé, le mec qui est désarmé par l'alcool. Il le sait bien pourtant, mais "j'en ai bu presque rien".... "et ça me fait pas toujours ça". Des baffes qui se perdent !

le triste cas de l'éjac précoce... no comment.

Alors oui, au début, j'ai culpabilisé.... je me suis demandé où est-ce que j'avais péché, ce que j'avais raté. Je suis aussi passée par la phase "quel salaup, il était là pour tirer un coup et n'avait pas envie de moi", par la phase de l'over-activité pour tenter de relancer la machine, par la phase de l'hyper-communication pour aider à passer le cap. Au final, rien n'y fait, ça se passe dans leur tête et globalement on n'y peut rien de rien. Donc, autant au moins ne pas en plus se prendre la tête sur le sujet. Comme dit ce très chouette article du blog du sexe-faible.fr: "la bite, c'est pas automatique".

Seul point commun à toutes ces situations ? L'absence complète de compensation: ils sont tous incapables de se servir de leurs doigts, de leur langue, de caresser ou de faire un massage. Bref, dès que popol est en berne,  impossible de penser à autre chose. Snif. On se prendrait à rêver de recors sur-humains.... pendant une minute ou deux ;)



PS: A la réflexion, autre point commun d'importance, on les revoit pas les mecs qui tombent en panne...ils disparaissent dans les limbes sans demander de seconde chance.

    9 commentaires:

    1. Ah, là, là ! Nous et notre virilité ! Courage, fuyons !
      Tous ? Vraiment ?

      Cela dit, je constate que tu peux leur offrir une seconde (pas une deuxième ?) chance, à condition qu'il la demande bien sûr. T'es bien comme fille, quand même (rire)...

      Bisous de première chance

      Pascou

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    2. bein on est zumaine après tout ;)
      et... je parle bien de supplices de tantale... d'homme qui me plaisaient... les zautres j'ai tout oublié :)

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    3. Bonjour Claire,

      Ceux qui te plaisaient, tu les as revus ? Offerts une deuxième chance ?

      Bisous retrouvailles

      Pascou

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    4. Coucou Pascou,

      oui oui... ceux qui me plaisent oui... la façon dont ils gèrent la chose joue aussi... forcément.

      Et toi... dis moi.. comment gères tu la panne les très très très très (c'est bon la dose? lol) rares fois ou cela t'arrive ?

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    5. Coucou Claire,

      La panne ?! Quelle panne ? En panne, moi ? Pfff !!!
      Oui, bien sûr que ça m'arrive. Je la gère dans la complicité. Donc avec la dame. A deux, ensemble, nous remettons le couvert. Avec ma tendresse, avec mes calins, mes caresses, mes mots doux et sensuels pour elle. Avec ce qu'elle me donne, ce qu'elle m'offre, je redémarre.
      Et s'il arrive que je persiste à rester bloqué, eh bien, nous n'insistons pas. Mais, JE VEUX d'abord lui donner. Dans ma relation avec une dame, je privilégie son plaisir. Bon, si je n'arrive pas à lui offrir mon plaisir là où elle l'attend, je suis triste pour elle. Pas pour moi.
      Sinon, je n'ai jamais été quitté à cause de la panne (bon, si tu lis bien tout mon blog, tu comprendras que je n'ai pas été un collectionneur...)

      Je te souhaite de passer une délicieuse fin de semaine et... un brunch dimanche matin ?

      Bisous tendres

      Pascou

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    6. Bonsoir Claire,

      Je m'apeçois que j'ai oublié de te demander comment, toi, tu gères la panne de ton partenaire ?
      Et comment tu gères ta tienne (si tu en as, bien sûr ; ce qui doit être très, très, très, très très, très rare, n'est-ce pas ?) ?

      Bisous de bonne nuit

      Pascou

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    7. Coucou Pascou,

      pas de brunch ce matin dimanche... mais vélo avec prétexte des brocantes du 1er mai. Et du coup retour léger obligatoire... que des avantages :)

      La panne de mon partenaire: je dédramatise, je papote, je joue, je taquine... je caline... je passe à autre chose... je prends le temps... c'est avant tout dans la tête que sa se passe. Donc, l'idée étant de passer un bon moment... je pense qu'il faut prendre le temps.

      Comment je gère mes pannes à moi... bonne question. Je pense qu'il y a eux types de pannes: la panne d'envie et la panne de libido liée à la fatigue.

      Panne d'envie: ça c'est un sale coup. Cas typique, une fois au lit, le mec me coupe l'envie malgré lui... la difficulté c'est qu'une fois que l'excitation retombe parce que le gars ne me plait finalement pas... je ne peux pas la relancer...je ne peux pas non plus m'infliger la chose trop longtemps par politesse. Donc je fais... comment dire.. un service minimum... car il n'y est pour rien... sans non plus aller trop loin pour éviter le dégoût qui n'est pas très loin quand on se force.

      La panne de libido - elle se gère pour moi en ne rencontrant à ce moment là que des hommes dont je connais l'effet sur moi... et ensuite en étant honnête sur mon état de fatigue... la suite se joue à deux. En prenant le temps, avec beaucoup de préliminaires... ma libido repart.

      voilou pour "les recettes" de Claire...

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    8. Le préservatif, c'est ma hantise. Je n'en ai quasiment jamais utilisé, juste quelque fois après les naissances de mes enfants quand ma femme n'avait pas recommencé la pilule. Il faut dire qu'avant que je la rencontre, le sida n'existait pas encore... époque bénie!

      Donc maintenant, je suis déjà mort de trouille de ne pas être à la hauteur avec une nouvelle partenaire, et quand je pense que je devrai en plus mettre une capote... J'ai bien fait de prendre ma retraite :)

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      1. My Quadra, la aussi, une seule réponse: la pratique ! Alors, on chausse les crampons, on enfile la combi et on pratique tout seul... puis on monte le niveau... :)

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