J'ai un petit coup de mou sur les rencontres en ce moment. Toutes les rencontres libertines ou réelles (oui, enfin, vous voyez en boîte par exemple).
Les unes par flemme de gratter de nouveaux contacts, flemme d'être frustrée, flemme que ce soit sans plus.
Les autres parce que si j'aime danser, j'en ai marre de pas pouvoir échanger deux mots sans avoir envie de fuir en courant. Donc, l'un dans l'autre... je ne fais rien.
J'ai juste pris le temps ce week end de revoir une ancienne rencontre libertine et de prendre un café version allongée de papotage (2h30): nous avons parlé de nos vies, du boulot, fait un tour chez Reloy Lermin, parlé de nos rencontres passées, des rencontres en monde réel. Bref un moment agréable d'échange, de dialogue, de fun. Il s'est retiré des sites libertins depuis quelques temps et me disait avoir été extrêmement déçu de la plupart des rencontres et des échanges qu'il a eu sur ces sites. A ma grande surprise il me parle de femmes "prisonnières" de ce monde, incapable de rencontrer ailleurs, piégées dans des échanges sexuels qu'elles prennent pour de l'attachement, véritables serial-victimes de mec abusant de leur naïveté... J'avoue ne pas le croire au début. Me dire qu'il en rajoute. Mais pour le connaître un peu, je sais qu'il ne ment pas. Ça fait froid dans le dos... un petit côté "attention à ne pas rester coincée là-dedans". A la réflexion je me dis que ces femmes là sont surtout victimes de leur naïveté et que si elle n'étaient pas là, elles seraient surement dans une secte, ou coincée sous la coupe d'un homme abusif...
Nous parlons aussi rencontres réelles, dans la ville ou en discothèques. Je l'assure de ne pas chercher l'homme parfait mais un compagnon, une relation ouverte, sexuelle et cérébrale, complice mais surtout pas une prison. Je dis ne pas savoir ou rencontrer et dans le doute, joindre l'utile à l'agréable puisque j'aime danser en me rendant en discothèque. Ma façon de décrire mon nécessaire "re-calibrage" à la vie réelle (oui c'est bien de suivre son feeling mais en réel, on n'embrasse pas deux mecs en discothèque le même soir... sous peine que son image de marque en prenne un sale coup) le fait pleurer de rire. Amusant de le voir passer du "ah mais non faut suivre ses envies et assumer" à "euh oui, vu comme ça, c'est sûr... mieux vaut être un peu plus conventionnel" en se projetant via mon récit dans la peau d'une femme dans un monde d'à-priori et de conventions. Il a quelques adresses de discothèques à me conseiller et des encouragements pour mes démarches sérieuses: "au milieu des chasseurs, il y a aussi quelques mecs biens, de passage pour se détendre ce soir là... " et "parce que je le vaux bien"... clin d'oeil mis à part, c'est un compliment de sa part... :)
J'en ressors avec la banane d'avoir passé un bon moment, sans déception, sans sexe certes, même s'il aurait sans doute bien voulu. Je suis décidément dans un drôle de mode en ce moment, vouloir consommer des cerveaux masculins... non mais... et puis quoi encore !
Drôle de mode ?
RépondreSupprimerAu risque de vous décevoir, vous me semblez fonctionner en mode ultra féminin ! Vous revenez à la source qui différencie tant les femmes des hommes !
Quand grand nombre d'entre eux ont le cerveau entre les jambes, les femmes ont besoin de bien plus pour s'épanouir !
Votre envie de recalibrage répond à des aspirations sans doutes plus profondes que le superficiel des plans cul ne vous apportera jamais.
En tout cas, vous avez soulevé un sujet intéressant en abordant les femmes seules qui s'emprisonnent, quelques soient leurs raisons, dans une sexualité libre.
Pour avoir eu une annonce de femme seule (bien qu'en couple), j'ai pu percevoir les dangers à se sentir constamment sollicitée par les uns et les autres, tant sur la personnalité ( certaines prennent la grosse tête !) que sur le quotidien rendu fade et déprimant ((vite, je me connecte pour me faire courtiser encore et encore).
Vous ajoutez à cela le risque d'addiction des sensations fortes (celui-ci ne nous fait plus mouiller, prenons en un autre) et la chute peut-être vertigineuse !
Ce n'est que mon point de vue, ceci dit ;)
@Eff: c'est bien de l'ironie que vous avez perçu dans mon "drôle de mode"... J'ai toujours été sur le fil... cataloguée différente et pas comme les autres libertines parce que je parle... j'échange... je cherche le vrai de la personne... j'ai des crises plus ou moins aiguës de grandes aspirations oui ;)
SupprimerConcernant la seconde partie de votre commentaire... et bien j'ai failli écrire un livre... et me suis finalement réduite à un nouveau billet... ==> http://leschroniquesdeclaire.blogspot.com/2012/03/journee-des-droits-de-la-femme.html
Claire, je pense que tu es dans le vrai en ne faisant rien; les hommes, c'est comme les soldes ( oui, je sais , comparaison peu flatteuse ) : si on cherche un modèle précis, c'est sûr, on ne va rien trouver; et puis, au moment où on en a assez de chercher, où l'on se dit que rien ne nous plaira, on trouve la perle rare, bien cachée, que l'on n'aurait jamais trouvée si on n'avait pas poussé la porte ce jour - là, alors que rien ne nous prédisposait à le faire. Alors, continue à ne rien faire, à ne penser qu'à toi, qu'à ce que tu as envie de faire : si tu aimes danser, danse, sans te poser de questions. Et c'est au moment où tu ne t'y attends pas ( peut - être en allant acheter ta baguette ou en t'inscrivant au cours de danses de salon ... ) qu'il sera là !!! C'est évident !
RépondreSupprimerBon Kay, j'applique la recette à la lettre... c'est dit... :)
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