dimanche 15 mai 2011

Relations Zumaines....


Une quinzaine sensible côté relations zumaines... Tout d'abord malaise comme à chaque fois qu'un lecteur de ce blog me contacte pour déclencher une rencontre réelle. Oui je parle, oui je me livre.... je communique... mais non je ne cherche pas de réel ici. Sans doute paradoxal car j'aime les rencontres réelles... mais j'ai le sentiment que ma liberté ici dépend ou nécessite cette indépendance... J'ai aussi sans doute peur de rencontrer des gens dont je ne sais rien et qui m'imaginent d'après mes écrits. Et là pour le coup, je n'analyse pas.. c'est réflexe et réaction basique de protection de ma part: tout comme lorsque en chat, après 2 échanges, je suis la femme de la vie de qqun. Ces gens qui pensent me connaître, me lire, savoir... me paniquent, me repoussent. Alors j'ai sans doute blessé un lecteur et je m'en suis excusée auprès de lui mais je ne peux pas. Oui j'aime découvrir, oui j'aime comprendre, creuser... mais sans traverser le miroir de ce blog. Cette indépendance m'est nécessaire. Je ne cherche pas de lumière, de mise en valeur. Je témoigne de mes réflexions, de mes expériences... je suis ouverte au dialogue... pas aux rencontres via ce blog. Donc amis lecteurs, ce blog vous est grand ouvert mais nous resterons dans des échanges cérébraux... du papotage.

Autre expérience dans un tout autre registre, quelque chose dont je n'ai pas parlé mais qui me fait réfléchir: le niveau d'attachement ou les niveaux d'attachement. Le libertinage est à la fois simple et complexe. Ce qui le rend complexe est sans nul doute la relation à l'autre. Comment prendre son pied, ou perdre pied sexuellement avec quelqu'un que l'on connait à peine... le revoir plusieurs fois... et ne pas s'attacher un peu ? Oui je m'en défend... mais la réalité est là: on a envie de revoir quelqu'un avec lequel on se sent bien, quelqu'un avec lequel on passe de bons moments. Et même si je ne cherche d'abord que cela, que ces bons moments là, ce plaisir... si on parle si on s'entend bien... on s'attache toujours un peu. Quel est le problème me direz vous ? Quel mal y a t'il à s'attacher si l'on passe de bons moments ? La déception qui ne tarde jamais. L'écart qu'il y a entre les choses dites (non demandées) et la réalité des actes ensuite. Je vais être plus explicite: je ne demande pas d'engagements, si c'est chouette, c'est avec plaisir que je revois, si c'est très bon et partagé et simple comme j'aime, oui je suis très disponible et simple d'accès. C'est mon caractère. La contre partie qui me semble évidente c'est d'être ... respectée. Là encore, je vais préciser, ce mot devient vide à force d'être brandi à tout bout de champs: si je suis disponible pour quelqu'un la moindre des choses c'est qu'on ne me posa pas de lapin, que je ne me trouve pas à attendre des heures des  confirmations. Oui le coups durs peuvent arriver, mais un sms ne coûte rien. Autre exemple, les déclarations soft mais chaudes en live, les "faut que l'on se voit plus souvent" roucoulés à l'oreille... et l'absence de réponse aux sollicitations qui suivent. Soupir. Oui j'ai un ego c'est clair. Tant mieux d'ailleurs. Je ne suis l'objet de personne, je ne suis à la disposition de personne. 
Ce qui me fait réfléchir depuis quelques semaines c'est l'attachement que je sentais démarrer pour quelqu'un tout en souhaitant garder la tête froide à cause du contexte libertin de la rencontre. Ce qui me fait réfléchir, c'est aussi de me dire qu'en libertinage ou ailleurs, le respect de l'autre n'est pas à l'ordre du jour. Que je n'ai pas d'autre solution que d'essayer pour savoir... soupir. 
Je suis curieuse de savoir comment vous gérez cela :)

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