mardi 15 juin 2010

Le Lion

Le lion a cet air bonne pâte légèrement indolent, accessible et en même temps très en contrôle. Il observe d'un demi sourire, yeux mi-clos mais n'en perd pas une miette. Si l'objet de son intérêt fait mine de bouger, il surveille, accompagne doucement, couve légèrement et bondit si besoin pour bien assurer sa prise d'un air joueur.
Le lion hume, caresse, souligne, attrape, il a la pâte lourde et douce à la foi, il mordille gentiment, léchouille, ronronne et commente en gourmet. Il prend les devant, accélère, embraye la vitesse supérieure sans se départir de son flegme, affole la femelle, la flate, la laisse frémissante. Il dirige, donne, prend, oriente, découvre, conquiert du terrain, savoure, laisse échapper, rattrape.
Et ... se perd, est surpris, savoure, ronronne bruyamment, reprends pied et se perd à nouveau en terre inconnue.
Il s'abandonne mollement, feule doucement et cherche à nouveau à contrôler dans un ultime réflexe et .... tout lui échappe... dans un immense rugissement il se noie dans la jouissance, se tend, se tord sous les vagues de plaisir. Ce plaisir qui le noie, lui impose sa volonté, le vide de toute son énergie et le tendant comme une corde pendant plus de 3 longues minutes.

1 commentaire:

  1. Mmmmm !!!!
    On dirait que tu apprécies le Lion, Claire ?
    (bon, j'peux me montrer, hein ?)

    Bisous timides

    Pascou

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