jeudi 22 mars 2012

L’expression verticale d’un désir horizontal...

Samedi mon coeur balance... envie de danse verticales, désir de danse horizontale... mais envie du meilleur, pas de la rencontre libertine approximative... envie de sensualité et de fusion... et pas envie de tatonner... Samedi c'est la danse verticale qui emporte la bataille.... et au final c'est une soirée solitaire, sans aucune invitation, soirée où étrangement tout le monde est en couple... et où aucun homme seul ne semble amateur de ronde...

Dimanche les envies reviennent...  la danse l'emporte à nouveau pour mon ambiance paillote préférée en discothèque. Je danse à deux à peine... une danse... je remercie. Une  nouvelle invitation et la magie prend... il zouk bien, s'adapte... me dirige... me laisse varier... la danse prend doucement... de zouk en zouk... les corps se trouvent... l'harmonie est là... de zouk en zouk... les autres disparaissent... il ne reste que l'harmonie, la musique...il cherche à m'embrasser ... et j'esquive... pas envie d'être trop facile. Envie de danser, de sentir son corps, envie de continuer à danser... de zouk en zouk...de zouk en compas... je suis en age... ses doigts suivent la transpiration sur ma joue... j'esquive à nouveau ses lèvres. Nous varions les rythmes... la position... j'avoue le chauffer légèrement en dansant... envie de sensualité transcendée... d'intensité. La façon dont il me serre et suit le rythme de mes hanches m'électrise comme une promesse. Ses yeux sont fixés sur moi, cherchent les miens. Je les évite. Je suis absorbée par la danse et les sensations. Zouk, compas... Musique latine... je demande une pause. Il va fumer...

Il est là à nouveau pour un compas endiablé... un second... je ne suis plus.. je n'y suis plus... Nous prenons une pause à deux. Il est gentiment assis à côté de moi. Je le laisse m'embrasser doucement... je l'empêche de me câliner en public... long baiser.. long long... il m’entraîne dehors dans la cours des fumeurs, vide de toute présence,. Dans un coin à l'abris des regards, il m'embrasse à nouveau et me câline doucement... ses mains me chauffent... ses mains descendent... je refuse de le laisser glisser les doigts... malgré l'effet qu'ils me font... il m'embrasse encore, toujours... et fait une pause soudaine pour ouvrir ses vêtements et m'offrir son sexe. Je craque au contact de ma main sur son gland... la douceur de son sexe.. sa forme... l'envie est une drogue dure dans mes veines... Allons à l'hôtel... allons...

J'ai eu ma danse verticale, mon plaisir horizontal.
La verticale était sensuelle et douce, longue et profonde, satisfaisante.
L'horizontale était... légère... courte... sans grande maîtrise mais de bonne volonté...
Je danserais à nouveau à la verticale...  sans transposition horizontale. Pas envie de transformer mon lieu de danse en lieu de chasse. Et pourtant, comment résister, comment ? Comment résister à l'appel des corps... à la sensualité des hommes... à l'harmonie de deux corps qui se trouvent... comment se retenir... quant on aime  la verticalité de la promesse d'un éveil sensuel....et l'horizontalité de l'abandon au désir.... Comment... 

2 commentaires:

  1. Votre récit me replonge des années en arrière, lorsque moi aussi j'alternais entre la verticalité et l'horizontalité.
    Aujourd'hui, je réserve l'horizontalité aux moments que je ne partage qu'avec moi-même, ce qui me permet de profiter plus amplement de la verticalité, débarrassée de la tension inhérente à la perspective de finir la soirée à l'horizontal... ou pas.

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    1. Melle AS, c'est une piste intéressante... j'avoue cependant pratiquer l'horizontal depuis mon plus jeune âge et ne pas arriver à la même intensité malgré la pratique... C'est une piste malgré tout... aller danser débarrassée de la tension :)

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